InTouch a célébré, mercredi 12 février 2025, ses 10 ans d’existence à Dakar. La start-up sénégalaise créée en 2014 par Oumar Cisse est devenue au fil des années un acteur important dans le secteur du paiement digital en Afrique, avec une ambition d’expansion qui s’intensifie chaque année.
Il y a dix ans, InTouch démarrait son parcours avec pour objectif de faciliter les paiements à travers l’Afrique. Le 12 février, la start-up sénégalaise a célébré son anniversaire à Dakar, une étape symbolique pour une entreprise qui, en une décennie, a su s’imposer dans le secteur du paiement digital en Afrique. Aujourd’hui, InTouch vise encore plus haut avec l’ambition de connecter l’ensemble du continent africain à ses solutions d’ici 2030.
En l’espace de dix ans, InTouch a étendu son réseau à 26 pays africains. La start-up sénégalaise a collaboré avec plus de 60 000 commerçants partenaires et 4 000 entreprises clientes. Ce parcours est le fruit d’une stratégie d’expansion progressive, mais aussi de la capacité d’InTouch à s’adapter aux spécificités du marché africain.
La start-up a notamment réussi à intégrer ses solutions de paiement avec les banques et opérateurs mobiles à travers le continent, pour garantir une couverture complète et une expérience utilisateur optimale. Grâce à ce modèle omnicanal, qui combine mobile money, cartes bancaires, transferts d’argent et cash, InTouch offre des services adaptés aux besoins de chaque acteur économique, qu’il soit un commerçant local, une banque ou une grande entreprise.
Selon le communiqué officiel publié par la start-up sénégalaise, InTouch a géré des flux de paiements de plusieurs milliards de francs CFA, un chiffre qui prouve la confiance que lui accordent ses clients. La start-up a su surmonter les défis économiques auxquels de nombreuses start-ups africaines font face, notamment la rentabilité. De pertes mensuelles importantes à des résultats positifs chiffrés en millions d’euros, InTouch a prouvé qu’un modèle économique africain pouvait non seulement être viable, mais aussi rentable.
« Aujourd’hui, nous entrons dans une nouvelle phase de développement où nous pouvons lever de la dette pour accélérer notre croissance. Notre modèle économique a évolué pratiquement chaque année. Je souligne toujours à mes collaborateurs que notre survie dépend de notre capacité à comprendre les changements du marché et à nous y adapter. Ainsi, en 2014, 99 % de notre chiffre d’affaires provenait des petits commerçants. Aujourd’hui, nous atteignons 95 % avec des grands commerçants, tout en proposant des solutions de paiement sur mesure », a confié Oumar Cissé, le PDG d’InTouch à nos confrères de Jeune Afrique.
Paiement digital en Afrique : InTouch vise une couverture totale d’ici 2030
InTouch ne compte pas s’arrêter là. Avec l’objectif ambitieux de couvrir l’ensemble des 54 pays d’Afrique d’ici 2030, l’entreprise souhaite consolider sa position de leader du paiement digital en Afrique. Grâce à une infrastructure robuste et une connexion étendue à tous les opérateurs de mobile money, aux solutions bancaires et aux services de transferts d’argent, InTouch entend offrir aux entreprises africaines la possibilité de collecter et envoyer des paiements dans tous les pays du continent.
La start-up sénégalaise veut devenir le partenaire privilégié des entreprises africaines pour leurs solutions de paiement, en s’appuyant sur une expertise technologique solide et une capacité à s’adapter aux réalités locales. Avec ses solutions omnicanales, elle joue un rôle central dans l’inclusion financière en Afrique, un continent où les défis d’accès aux services bancaires sont encore nombreux. Grâce à des solutions de paiement sécurisées et adaptées, l’entreprise contribue à l’essor du commerce électronique et à la facilitation des paiements transfrontaliers.
Avec la célébration de son 10e anniversaire, InTouch montre qu’elle a su se positionner comme un acteur du paiement digital en Afrique sur qui on peut compter. Grâce à une stratégie de croissance intelligente, l’entreprise est bien partie pour réaliser son objectif de couvrir l’ensemble du continent d’ici 2030. Un pari ambitieux, mais réalisable, qui pourrait transformer le paysage économique africain et ouvrir de nouvelles opportunités pour les entreprises et les consommateurs à travers toute l’Afrique.
