Ibrahima Sissoko est un serial-entrepreneur malien qui s’épanoui dans le domaine des nouvelles technologies. De l’import-export, il s’est rapidement tourné vers l’informatique. Un secteur sur lequel il développe tout un écosystème favorisant une émergence économique et social en France.
Son abnégation est sans limites et son opportunisme n’a d’égale que son talent ainsi que celui de ses équipes. Ibrahima Sissoko, fondateur de Feel Hilt Engineering, connaît la valeur du sens de ses engagements. « J’ai connu plusieurs échecs, mais j’ai fini par obtenir un certain résultat avec mes entreprises dont j’ai la gestion. C’est une responsabilité qui me force à regarder vers des horizons toujours plus grands », nous a-t-il confié.
S’il est devenu incontournable dans son secteur, Ibrahima Sissoko cultive également la discrétion dans ses entreprises : « Le plus important à mes yeux, hormis la famille, ce sont mes entreprises et mes collaborateurs. J’aime les mettre en valeur et faire comprendre à mes partenaires qu’ils sont au cœur du projet de développement de notre entreprise », explique-t-il. Et rien n’est laissé au hasard. « Dans mon management, je délègue énormément. La porte de mon bureau est ouverte vers l’extérieur. On ne se désigne pas patron, on l’est par la force de son engagement et de ses résultats », ajoute-t-il.
Pour Ibrahima Sissoko, l’élément primordial est de proposer un service VIP pour l’ensemble de ses clients sans distinction. « Pour chacune des entreprises dans lesquelles j’investis, nous proposons toujours des solutions ‘’clefs en main’’. L’informatique est souvent compliquée pour mes clients qui ont des connaissances limitées sur le sujet. Nous avons tous été à leur place et cette compréhension, accompagnée de cette expertise, qui nous permet de bien cerner les enjeux », analyse-t-il.
Ibrahima Sissoko, une vision à l’international
Si les sociétés d’Ibrahima Sissoko ont trouvé leur place sur le marché français, c’est désormais vers l’International qu’il se tourne. « Aujourd’hui, j’ai monté plusieurs sociétés dont Growth Ground Investment basée à Londres. Je me suis aussi investi dans un projet éducatif en Côte d’Ivoire et je suis en contact avec différentes organisations patronales à travers le monde. Mon horizon est sans-limite et mon objectif est de contribuer aux nombreux besoins dusecteur dans le monde entier », a-t-il confié à la rédaction du magazine Ocean’s News.
L’Afrique occupe une belle place dans son cœur, mais la prudence demeure. « J’y vais progressivement. Au cours de mes nombreux voyages, j’ai constaté que les cerveaux étaient en ébullition – très actifs. Et c’est inévitablement sur le continent africain que se dessine l’avenir des nouvelles technologies ». Mais d’autres secteurs sont dans ce viseur comme l’agriculture, la biotechnologie et les fintechs en suivant la même logique d’investissement. « Toutes les entreprises avec lesquelles j’ai travaillé ont atteint à la fin de leur premier exercice comptable 900 mille euros de chiffres d’affaires au plus ».
L’émancipation sociale au cœur du jeu
Dans le livre « le Roi de Babylone », une célèbre phrase a construit la renommée de cet ouvrage. « Nous sommes la moyenne des sept personnes que nous fréquentons ». Et cette phrase a résonné fortement aux oreilles et esprits d’Ibrahima Sissoko. « Est-ce qu’en Afrique ou en France, dans nos quartiers populaires, nous avons la chance de côtoyer ses sept personnes qui peuvent vous tirer vers le haut quand, à première vue, vous ne voyez que relégation, dénégation et pauvreté ? », s’interroge-t-il.
C’est pourquoi, conscient de sa réussite, ce fils d’ouvrier a décidé de contribuer à son tour à l’émancipation sociale des plus jeunes. « Je forme, j’encadre les plus jeunes. Certains travaillent à mes côtés et je les fais évoluer socialement », détaille Ibrahima Sissoko.
Les jeunes de ce monde ont tous grandi avec le digital qui peut faire éclore des talents et dessiner des carrières. « L’égalité des chances et la diversité sont des valeurs qui me sont chères, car il faut tendre vers l’autonomisation des gens. Il vaut mieux leur apprendre à pécher que leur donner du poisson ». Et avec le numérique, le champ des possibilités est très large.