Afin d’assurer une production de riz en Côte d’Ivoire, le gouvernement poursuit ses efforts pour réaliser les objectifs de son programme SNDR (Stratégie nationale de développement de la riziculture). Le pays envisage spécifiquement de se lancer dans l’exportation de riz d’ici 2030.
Pour atteindre les objectifs de son programme SNDR (Stratégie nationale de développement de la riziculture), Côte d’Ivoire multiplie les efforts dans l’optique de se lancer dans l’exportation de riz d’ici 2030. C’est dans cette perspective que Kobenan Adjoumani, ministre ivoirien de l’Agriculture et du Développement rural, a confié, mardi 16 avril 2024, dix unités de transformation de riz paddy à des opérateurs du secteur privé. D’une capacité de 5 tonnes/ heure chacune, ces unités devront permettre à la filière rizicole d’atteindre les objectifs de production fixés par l’État.
La réduction du déficit de production de riz en Côte d’Ivoire est en ligne de mire, a précisé un communiqué du gouvernement. La production locale de riz blanchi pourrait combler alors le manque créé par l’arrêt des exportations depuis l’Inde.
Selon le gouvernement, les contrats confiés aux opérateurs privés s’inscrivent aussi dans le cadre de la mise en œuvre d’une politique visant à renforcer le tissu industriel, à travers, notamment, l’acquisition de 30 unités de transformation de riz paddy de capacité 5 tonnes/heure, soit une capacité annuelle de 750 000 tonnes ».
L’ensemble du projet rizicole s’appuie en outre sur plusieurs axes clés dont l’irrigation, l’exploitation rationnelle des parcelles, la production des semences à haut rendement et la mécanisation.
L’État se voit atteindre ainsi l’autosuffisance en 2025 et commencer les exportations en 2030, mais le planning tel que prévu pourrait connaitre du retard. En effet, le pays dépend encore considérablement de l’importation et à titre d’exemple, 810 millions de dollars de riz (environ 505 milliards FCFA) ont été importés en 2022.