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Sénégal : le gouvernement injecte 3 millions de dollars dans la production de riz pluvial

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Le Sénégal vise l’autosuffisance et ses derniers projets agricoles s’inscrivent dans ce cadre. Le domaine de la production de riz pluvial va bénéficier dans cette optique d’un investissement de 3 millions de dollars.

Le Sénégal a lancé un Projet d’appui à la production de semences certifiées de riz pluvial (2PSRP), samedi 27 avril 2024. Le projet financé à hauteur de 3 millions de dollars (soit 1,8 milliard de francs CFA) a été lancé officiellement par Pape Ndao, secrétaire général du ministère de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’élevage.

Le Projet d’appui à la production de semences certifiées de riz pluvial (2PSRP) a pour objectif d’augmenter l’offre en semences certifiées pour la production de riz pluvial au Sénégal. Sa mise en place se fera également en partenariat avec l’Agence japonaise de la coopération internationale (JICA) sur une durée de 3 ans.

« Ce projet est destiné à accompagner les contrôleurs semenciers, les techniciens et les acteurs impliqués dans la production de semences certifiées de riz, par des formations aux procédures et technologies appropriées ainsi qu’à travers des dotations d’équipements indispensables à une prise en charge correcte de leurs tâches quotidiennes », a précisé Pape Ndao.

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L’initiative cible les zones de Thiès, Fatick, Kaolack, Kaffrine, Tambacounda, Kédougou, Kolda, Sédhiou et Ziguinchor. Il devrait profiter à environ 1 500 petits agriculteurs. La production au Sénégal dépend toutefois en majorité des précipitations et au Sénégal, 70 % de la récolte y est liée. 

À titre de référence, la Direction de l’Analyse, de la Prévision et des Statistiques agricoles (DAPSA) annonçait une production de 3 tonnes de riz pluvial en 2022, tandis que celui du riz irrigué était deux fois moins.

Le pays devra donc miser également sur l’irrigation à travers des investissements publics comme le recommandent les observateurs depuis plusieurs années. Cela pourrait aboutir à un rééquilibrage de la situation et contribuer à l’atteinte des objectifs d’autosuffisance.

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