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Côte d’Ivoire : À Abidjan, Harvard forme les leaders africains de demain

programme SEPA de Harvard programme SEPA de Harvard
Alain Kouadio, Président du conseil d’administration de Kaydan Groupe

Pour la première fois, Harvard s’installe en Afrique francophone. Le célèbre programme SEPA de Harvard a posé ses valises à Abidjan, en Côte d’Ivoire. Une première historique pour la sous-région francophone.

La Harvard Business School (HBS) pose ses valises en Afrique francophone pour la première fois. Et c’est Abidjan, capitale économique de la Côte d’Ivoire, qui a été choisie pour accueillir le prestigieux programme SEPA de Harvard, dédié au renforcement du leadership des dirigeants africains.

Le programme SEPA de Harvard est destiné aux dirigeants africains. Il leur apprend à mieux diriger, à penser plus loin, à transformer leurs organisations. L’initiative a été rendue possible grâce à la Fondation Kaydan, présidée par l’entrepreneur ivoirien Alain Kouadio, avec le soutien du ministre ivoirien Mamadou Sangafowa Coulibaly, lui-même diplômé de Harvard. Le ministre parrainait l’événement, tenu à l’École nationale supérieure de statistique et d’économie appliquée (ENSEA).

Jusqu’ici réservé aux pays anglophones, le Senior Executive Program—Africa (SEPA) s’étend désormais à l’espace francophone. Ce signal confirme l’évolution de l’écosystème éducatif en en Côte d’Ivoire. 64 dirigeants venus de 19 pays africains ont participé à cette première session. 

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Pendant une semaine, ils ont abordé des modules intensifs sur la stratégie, la transformation digitale et le leadership d’impact. Le programme SEPA de Harvard se décline en trois étapes : une phase en Afrique, une session en ligne, puis un séjour sur le campus de Harvard à Boston, prévu pour août 2025.

Lors du gala de clôture tenu le vendredi 30 mai 2025, le ministre Coulibaly a salué le choix de la Côte d’Ivoire comme hôte de ce programme d’élite. « Harvard, c’est plus qu’une école. C’est une institution fondée sur des valeurs : rigueur, intégrité, responsabilité », a-t-il déclaré. De son côté, Alain Kouadio a exprimé sa fierté. Faire venir Harvard en Afrique francophone, c’était un rêve. « Aujourd’hui, c’est une réalité. On ne vient pas chercher des diplômes, mais une nouvelle façon de penser et d’agir en leader »

Parmi les 64 participants, seuls quatre Ivoiriens étaient présents. Mais la Fondation Kaydan ambitionne de renforcer la présence locale dans les prochaines éditions. Son objectif est de faire d’Abidjan une plateforme académique de premier choix en Afrique de l’Ouest pour les formations de haut niveau.

Magazine panafricain

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