Le Cameroun et la Banque africaine de Développement (BAD) ont conclu le 19 mars 2025 deux accords financiers d’un montant de 216 milliards de FCFA pour rénover la route Ngaoundéré-Garoua. Le financement concerne un linéaire total de 242 km et comprend la construction de trois échangeurs, la réhabilitation des routes desservant les zones agricoles, ainsi que l’établissement d’infrastructures socio-économiques associées.
Le Cameroun a signé deux accords de financement avec la Banque africaine de développement (BAD) pour un montant de 216 milliards de FCFA. Ce financement permettra la reconstruction de la route Ngaoundéré-Garoua, un tronçon de 242 km reliant les régions de l’Adamaoua et du Nord. Le projet comprend aussi des aménagements socioéconomiques pour améliorer les conditions de vie des populations riveraines.
« 216 milliards, c’est la contribution de la BAD pas seulement pour reconstruire la route, mais engager aussi des opérations de relèvement socioéconomique dans toutes les contrées qui seront traversées par cette route afin d’assurer l’inclusion économique, de donner plus d’opportunités aux jeunes femmes en matière d’emploi et de rétablir la mobilité, la connectivité nécessaire à un commerce transfrontalier dynamique », a précisé Alamine Ousmane Mey. Les travaux, prévus pour débuter en avril 2025, s’inscrivent dans la quatrième phase du Programme d’appui au secteur des transports (PAST) dont la période d’exécution va du 1er janvier 2025 au 31 décembre 2030.
Le ministre des Travaux publics Emmanuel Nganou Djoumessi a signé le 11 décembre 2024 un appel d’offres international pour sélectionner les entreprises responsables des travaux. Selon cet appel, les travaux seront divisés en cinq lots avec des exigences et des délais de réalisation spécifiques. Les soumissionnaires avaient jusqu’au 30 janvier 2025 pour soumettre leurs propositions. Pour l’instant, les noms des entreprises retenues n’ont pas été communiqués.
Le financement repose sur un prêt de 318,24 millions d’euros accordé par la BAD le 13 septembre 2024, complété par une enveloppe supplémentaire de 12,24 millions d’euros du Fonds africain de développement. Ce projet vise à améliorer la fluidité du transport sur le corridor reliant Douala à N’Djamena, actuellement en mauvais état.
