Annoncé lors du lancement du sommet Africa HealthTech Summit à Kigali, au Rwanda, le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme et ses partenaires du secteur privé déploient un fonds de 50 millions de dollars pour contribuer au développement de la santé numérique en Afrique, surtout subsaharienne.
L’annonce a été faite en marge de la deuxième conférence internationale sur la santé publique en Afrique au sommet Africa HealthTech Summit 2022. L’aide financière de 50 millions de dollars du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme et ses partenaires pour soutenir la santé numérique de l’Afrique subsaharienne est baptisée Digital Health Impact Accelerator (DHIA). Elle a été mise sur pied face au non-financement de la santé numérique en Afrique, qui pourtant, est en pleine expansion.
Avec Digital Health Impact Accelerator, le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme et ses partenaires veulent accélérer et mettre à l’échelle des solutions de santé numériques en Afrique qui comprendront entre autres, un accès plus étendu à Internet, des systèmes d’information renforcés pour le partage des données, une plus grande utilisation des technologies mobiles, des outils numériques centrés sur le patient et des identifiants uniques propres aux patients.
« Ce fonds permettra de renforcer davantage les systèmes de données régionaux et mondiaux et la capacité de surveillance pour la prise de décision axée sur les données, de fournir de meilleurs soins aux patients et de transformer des millions de vies », a expliqué Rob Cryer, gestionnaire des services technologiques des pays au Fonds mondial.
« Depuis sa création, le Fonds mondial a joué un rôle clé dans le renforcement des systèmes de santé numériques et des données en matière de santé dans les pays à revenu faible et intermédiaire. Ces outils sont essentiels pour vaincre les maladies infectieuses et prévenir les futures menaces sanitaires », a-t-il ajouté.