Siège d’Orange –Le groupe de télécommunications Orange a officiellement lancé, le mercredi 17 avril 2025, les travaux de construction de son futur siège social en République démocratique du Congo. La cérémonie s’est tenue à Kinshasa en présence du ministre des Postes, Télécommunications et du Numérique, Augustin Kibassa Maliba.
Orange installe un nouveau siège à Kinshasa, en RDC. Le bâtiment du siège d’Orange sera érigé sur l’avenue des Huileries, en face du stade des Martyrs de la Pentecôte, dans la commune de Lingwala. Il comptera 8 étages pour une superficie totale de 10 000 m².
Le nouveau siège d’Orange s’inscrit dans la volonté du groupe de consolider sa présence dans un marché numérique en pleine expansion, malgré un environnement des affaires souvent perçu comme difficile. « La construction de ce siège ne se limite pas à un simple bâtiment ; bien plus, elle représente une avancée significative pour le développement technologique de la RDC. Ce siège offrira, je l’espère, un environnement de travail moderne et collaboratif, propice à l’innovation et à la création de nouveaux services qui bénéficieront à l’ensemble de la population congolaise », déclare le ministre des Postes, Télécommunications et du Numérique, Augustin Kibassa Maliba.
Avec 18,5 millions d’abonnés, Orange se positionne actuellement comme le deuxième opérateur mobile de la RDC, derrière Vodacom (22,5 millions), mais devant Airtel et Africell. D’après les dernières données de l’Autorité de régulation de la poste et des télécommunications du Congo (Arptc), le pays compte 62,2 millions d’abonnés à la téléphonie mobile, pour un taux de pénétration de 65,8 %, et 32,1 millions d’abonnés à Internet mobile, soit 33,8 % de taux de pénétration.
Au-delà de la téléphonie, Orange cherche à étendre son influence dans des secteurs émergents tels que le cloud, la cybersécurité, la gestion de données, ainsi que l’accompagnement de startups innovantes. La société s’intéresse également à la numérisation des services publics et privés, en lien avec les objectifs de modernisation de l’État.
Le Mobile Money, avec un taux de pénétration de 26,7 %, représente un autre levier stratégique pour l’opérateur, qui entend jouer un rôle actif dans le développement de l’inclusion financière à travers le pays.