La start-up égyptienne Tagaddod, spécialisée dans la collecte et la traçabilité des matières premières renouvelables, a levé 26,3 millions de dollars lors d’un tour de financement de série A. Un soutien important qui lui permettra d’intensifier sa présence sur plusieurs continents et de consolider sa position dans le secteur des biocarburants et des carburants d’aviation durables.
Tagaddod est aujourd’hui l’une des start-up les plus prometteuses du secteur des énergies renouvelables en Égypte. Grâce à cette levée de fonds dirigée par The Arab Energy Fund (TAEF), l’entreprise fait un grand pas en avant dans sa mission de bâtir un modèle d’approvisionnement durable fondé sur la valorisation des déchets organiques.
Fondée en Égypte, Tagaddod a lancé une plateforme technologique propriétaire capable de collecter, agréger et tracer des matières premières renouvelables issues de milliers de sources – ménages, restaurants, industries agroalimentaires et collecteurs. Ce modèle innovant transforme des déchets tels que les huiles de cuisson usagées, les huiles acides et les graisses animales en ressources destinées à la production de biocarburants et de carburants d’aviation durables (SAF).
Avec des centres régionaux en Égypte, en Jordanie et aux Pays-Bas, et une présence grandissante en Arabie saoudite, la start-up Tagaddod étend désormais son influence sur trois continents. Son ambition est de faire de l’Afrique et du Moyen-Orient des hubs stratégiques pour les chaînes d’approvisionnement mondiales en énergie propre.
Tagaddod : pionnière de la collecte et de la traçabilité des déchets renouvelables
Le tour de table de 26,3 millions de dollars a été conduit par The Arab Energy Fund, institution régionale dédiée à la sécurité énergétique et à la durabilité. Il a également attiré la participation de FMO, VKAV et A15, confirmant la confiance des investisseurs dans le potentiel de la jeune pousse égyptienne.
Pour Nour El Assal, cofondatrice et directrice générale de Tagaddod, cette levée marque une transformation stratégique. « Il s’agit de bien plus qu’une étape de financement, c’est un partenariat qui nous permet de construire les infrastructures et les technologies nécessaires à un avenir énergétique plus propre », a-t-elle déclaré.
Grâce à ce capital, Tagaddod compte accélérer son expansion régionale, renforcer sa plateforme technologique à travers l’intelligence artificielle et l’analyse prédictive, et développer de nouvelles infrastructures capables de soutenir une production croissante de matières premières renouvelables certifiées. L’objectif final est de jeter les bases d’un leadership mondial dans le secteur des biocarburants et du SAF.
