Trading en Afrique – Beaucoup sont milliardaires aujourd’hui grâce au trading. Cette discipline a depuis quelques années le vent en poupe dans nos contrées africaines. Ils sont nombreux ces fils et filles du continent qui commencent à véritablement prendre connaissance de la chose, mais la grande majorité reste sceptique.
Trading en Afrique ! Si vous venez d’entendre ce nom pour la première fois, sachez que le trading consiste à acheter une action, un indice ou une devise quand les prix de ces derniers sont bas. L’objectif est de le revendre dans l’heure, le jour ou la semaine d’après, quand les prix seront à la hausse. Autant dire que ce type d’activité est à haut risque et ne convient pas à tous les profils d’épargnants.
Le tradeur Camerounais Venceslas Anselme Nkondog le définit comme « l’achat et la vente des actifs financiers dans le but de faire du profit sur la différence des prix à un moment donné (présent ou futur). Le travail d’un trader est donc d’acheter un actif lorsqu’il pense (d’après ses analyses) que l’actif gagnera en valeur pour ensuite le revendre dès qu’il a atteint la valeur espérée, ce qui aura pour résultat de générer à ce dernier un gain ». Quant aux fluctuations des prix, elles dépendent de trois catégories de facteurs : les performances intrinsèques de la société, des facteurs macroéconomiques et des facteurs psychologiques.
Quel futur pour le trading en Afrique ?
Nombreux sont ces jeunes africains qui, aujourd’hui, nourrissent de grandes ambitions par rapport à ce domaine. Et pour cause, le métier promet des gains exponentiels et une liberté totale quant aux conditions de travail. En effet, pour se lancer dans le trading en Afrique, il suffit de posséder comme outil un smartphone, une connexion internet et une carte visa. Toutefois, plusieurs questions trottent dans la tête des uns et des autres. La plus fréquente est de savoir s’il est réellement possible de faire du trading en Afrique.
Lisez plutôt la réponse que Venceslas Anselme Nkondog nous donne : « L’Afrique est parmi les meilleurs coins au monde, sinon le meilleur pour un trader. Le trading en Afrique est encore embryonnaire. Sur le continent, c’est 1,3 million de comptes de trading créés sur plus de 388 millions d’utilisateurs d’internet, soit 0,3% contre l’Europe qui compte 1,5 million de comptes de trading créés sur plus de 651 millions d’utilisateurs d’Internet, soit 0,2%. Vous voyez que sur la base des ratios, le continent africain est devant l’Europe malgré le fait que le trading en Afrique soit encore à ses débuts ».
Un avenir radieux pour le trading en Afrique si l’encadrement y est !
Venceslas Anselme Nkondog poursuit en mettant un accent particulier sur l’encadrement du domaine en Afrique. « Le trading a un avenir radieux si nous l’encadrons convenablement. Si nous creusons, nous verrons que la majorité des africains traders ne s’en sortent pas. Pour que cette activité soit profitable au continent, il faut apprendre à tous ceux qui veulent s’y lancer la déontologie y afférant, car beaucoup associent le trading au pari dans un casino ou à de la chance », énumère le trader camerounais.
Comment devenir un bon trader en Afrique ?
« Le trading est avant tout un “brain game”. Pour devenir un bon trader, il faut un mental “costaud” et beaucoup de persévérance », lâche le fondateur de Salix Nigra. La pression psychologique est énorme et seules les personnes vraiment déterminées peuvent s’en sortir. Un débutant doit accorder une place primordiale à sa formation. Il faut d’abord faire le trading pour apprendre et non pour de l’argent. L’argent viendra tout seul à point nommé. Les expériences ont démontré que la plupart de ceux qui mettent l’argent en amont, prennent de très mauvaises décisions et finissent par tout perdre.
Selon une étude réalisée en juin 2020 au Brésil par Chague Fernando, De-Losso Rodrigo et Giovannetti Bruno, sur Day Trading for a Living, « 97% de débutants au trading perdent tous leurs investissements ». Les principales raisons sont le manque de formation et l’indiscipline. C’est dire que le trading n’est pas un amusement !
En Afrique, avec la crise sanitaire, en 2020, une ruée s’est faite vers le trading en ligne avec une augmentation de plus de 50% du nombre de personnes qui voulaient apprendre ou se lancer dans le métier, d’où l’importance d’un encadrement. Venceslas Anselme Nkondog reste convaincu que le trading peut être une très bonne solution pour l’Afrique en ce qui concerne son développement, que ce soit au niveau individuel, organisationnel ou national.
Il invite d’ailleurs nos États à s’y lancer. « Les États africains devraient vraiment s’arrimer aux nouvelles technologies et leurs opportunités. Imaginez un instant un État allouer un budget aussi infime qu’il soit au trading en mettant sur pied une salle de marché. Nous serons capables de tirer profit de la croissance exponentielle des autres. Tesla a fait plus de 400% l’année passée en bourse, si un gouvernement y avait investi juste 1 million de francs CFA, il aurait généré grâce à cet investissement plus de 400 millions de francs CFA en décembre 2020 », a-t-il expliqué à la rédaction du magazine Ocean’s News.
Comment gérer les risques en trading ?
Le trading comporte de nombreux risques, et ce, sur divers plans. Le premier de ces risques est de perdre d’importantes sommes d’argent en achetant des produits dont la valeur ne remonte plus. « N’engagez donc jamais un montant supérieur à 2 % de votre capital par transaction », conseille Anselme. Gérer un risque, en trading, c’est d’abord préserver son capital. Le seul moyen d’y parvenir est de limiter l’exposition du compte : imitez donc les traders professionnels, qui ne risquent jamais plus de 1 à 2 % de leur capital par ordre, ce qui leur permet de supporter de 50 à 100 pertes d’affilée sans vider leur compte.
Une autre astuce utilisée par beaucoup de professionnels de trading, dont il faut aussi s’inspirer, consiste à jouer sur le long terme, c’est-à-dire avec des objectifs de gains à la semaine ou à la quinzaine, voire au mois, plutôt que multiplier les ordres d’achat-vente dans la journée. Vous serez moins stressé et aurez moins de frais de courtage à payer.
Venceslas Anselme Nkondog, fondateur de Salix Nigra
Venceslas Anselme Nkondog compte parmi les jeunes traders africains les plus actifs. Aîné d’une famille de quatre garçons, « Vences », comme l’appellent ses proches, débute dans le secteur du trading à 19 ans, en 2008. Il est le fondateur de Salix Nigra, une entreprise de trading propriétaire et d’éducation financière.
L’entreprise intervient sur l’ensemble des marchés financiers : crypto, devise, ETF, indices boursiers, actions, obligations, etc. « Nous sommes spécialisés sur le marché des actions. Mais nous avons une approche diversifiée. Ça évite d’investir gros dans un secteur. Si jamais le secteur chute, le rendement sera énormément affecté. Donc, on diversifie notre investissement afin de toujours garder un certain équilibre peu importe ce qui se passe sur les marchés ».
Vences s’occupe essentiellement de la gestion d’actifs et la formation au trading en Afrique à tous ceux qui souhaitent apprendre. Il s’est également lancé dans l’écriture dans le but de partager à travers des livres ses connaissances acquises en trading et investissement en 12 ans d’expérience.
Dans cet ouvrage, il fait un condensé de toutes ses connaissances sur le trading, finance et investissement : Comment il analyse les marchés financiers, les techniques et stratégies qu’il connait et utilise, comment le risque est géré et comment développer une idée d’entreprise autour du trading. Intitulé “Le Trading en Vrai : Comprendre le trading en ligne de zéro”, le livre plante le décor et vous initie au métier.
Cet article est tout simplement bien écrit. Il est très instructif avec un beau style, mais aussi simple à digérer.
C’est un bon rédacteur, l’auteur de cet article. Le contenu est digeste et les mots utilisés simples et faciles. J’ai beaucoup aimé la définition en français facile du Trading.
Merci. Partagez l’article autour de vous afin qu’il serve à plusieurs.
Bien bien
Ce site est incroyable
Merci.