L’Agence universitaire de la francophonie (AUF) a lancé, lundi 25 juillet 2022, au Burkina Faso, la première session de formation des enseignants en e-learning. L’initiative s’inscrit dans le cadre de son projet « Africa Digital Campus ».
Les universités et écoles ont connu une fermeture pendant la pandémie de la Covid-19. Cette situation a démontré la nécessité de développer des alternatives pour substituer les offres classiques d’enseignements. L’Agence universitaire de la francophonie (AUF) a lancé, à cet effet, le projet « Africa Digital Campus ».
La première session de formation des enseignants en e-learning a été lancé, lundi 25 juillet, au Burkina Faso. « L’objectif de l’AUF est de former des formateurs, qui vont constituer un vivier d’expertise au service des universités du Burkina et du Bénin. Le projet vise à renforcer l’offre d’e-learning », a déclaré Ouidad Tebbaa, directrice régionale de l’AUF en Afrique de l’Ouest.
Le programme « Africa Digital Campus » va permettre de doter les universités d’infrastructures adéquates et de renforcer les capacités des enseignants dans le domaine de l’e-learning. 69 enseignants venus des universités publiques et privées du pays seront formés en scénarisation et conception de contenus pédagogiques et en évaluation des apprentissages ; ils deviendront des relais auprès des autres enseignants qui ne mesurent pas jusqu’ici l’importance des TIC.
« La digitalisation du savoir dans le volet éducation exige des changements de paradigmes. Il faut que nous revoyions les approches pédagogiques, pas sous la forme de contrainte, mais sous la forme de facilité », a expliqué le président de l’université virtuelle du Burkina Faso (UV-BF), Jean-Marie Dipama. Cette formation durera 2 semaines.
« Africa Digital Campus » a en vue une série de formations du même genre tout au long de l’année 2022. Le projet est sur 2 ans. Il a été financé par l’Union européenne à environ 2,8 millions d’euros et se décline en quatre axes : l’e-learning ; les infrastructures et équipements pour fournir aux enseignants et aux étudiants un accès à la plateforme d’apprentissage en ligne de l’université avec un débit suffisant ; le partage de connaissances et enfin le plaidoyer pour convaincre les décideurs de soutenir durablement les solutions de connectivité.