Les antibiotiques sont des médicaments utilisés dans le traitement des infections bactériennes.
La résistance bactérienne aux antibiotiques est l’aptitude d’une bactérie à stopper l’action d’un antibiotique. De ce fait, le traitement devient inefficace favorisant la persistance de l’infection. La résistance bactérienne n’est pas une prévision mais bien une réalité qui touche chaque région du monde.
Il existe un phénomène de résistance naturelle et acquise aux antibiotiques. La résistance acquise est accélérée par le mauvais usage des antibiotiques chez l’homme et l’animal. De même, une mauvaise hygiène favorise la persistance des infections et donc augmente le recours aux antibiotiques. En Afrique, les antibiotiques utilisés à tort et à travers pour un simple mal de tête, un mal de gorge, ou un rhume contribue largement au développement de la résistance bactérienne aux antibiotiques.
La résistance aux antibiotiques entraîne une prolongation des hospitalisations, une augmentation des dépenses médicales et une hausse de la mortalité. Selon des spécialistes, « en 2050, si rien n’est fait, la résistance bactérienne aux antibiotiques pourrait coûter jusqu’à cent milliards de dollars à l’économie mondiale et conduire à 10 millions de décès par an. »
Au regard de ces constats, il est d’une importante urgence d’appeler à la conscience de tous, en particulier des consommateurs afin d’adopter de bonnes pratiques face aux antibiotiques : l’arrêt de l’automédication, le respect des durées et doses d’utilisation d’un antibiotique et le respect des règles d’hygiène.