Face aux défis persistants des pays africains les plus pauvres, le Danemark passe à l’action. Le royaume scandinave a décidé, le 3 octobre 2025, de renforcer de 40 % sa contribution au Fonds africain de développement (FAD), traduisant un engagement concret pour soutenir des projets essentiels dans l’infrastructure, la gouvernance et la lutte contre le changement climatique.
Le Danemark a annoncé une augmentation de 40 % de sa contribution au Fonds africain de développement (FAD), portant son engagement à 1,1 milliard de couronnes danoises (environ 160 millions de dollars). Cette décision vise à renforcer le soutien aux pays africains les plus pauvres et à promouvoir un développement durable inclusif sur le continent.
Dans la salle de réunion où se tiennent les ministres nordiques et africains, l’annonce danoise a fait sensation. Avec une augmentation de 40 % de sa contribution au Fonds africain de développement (FAD), le Danemark a présenté cette augmentation comme un geste pour soutenir les nations africaines à faible revenu. Cette contribution, déjà importante, prouve l’engagement du pays dans la coopération multilatérale et la promotion de projets de développement durable en Afrique.
Le Fonds africain de développement (FAD), bras concessionnel du Groupe de la Banque africaine de développement (AfDB), fournit des financements à faible coût aux 37 pays africains les moins avancés. Depuis sa création en 1972, il a investi plus de 45 milliards de dollars dans des projets qui visent à améliorer les infrastructures, l’agriculture, l’énergie, la gouvernance et l’intégration régionale.
L’augmentation de la contribution danoise vient renforcer cette mission, et permettre aux pays bénéficiaires d’accéder à davantage de ressources pour financer des initiatives critiques, réduire la pauvreté et favoriser la résilience économique et climatique.
Le ministre danois des Affaires étrangères, Lars Løkke Rasmussen, a souligné que cette augmentation montre une confiance dans l’efficacité du Fonds africain de développement (FAD) et une vision commune de développement inclusif. Cette contribution sert également d’exemple aux autres pays donateurs, les encourageant à soutenir la prochaine reconstitution des ressources du FAD.
Pour Dr Sidi Ould Tah, président du Groupe de la Banque africaine de développement, ce geste démontre la confiance internationale dans l’impact du Fonds et souligne l’importance de la coopération multilatérale pour soutenir les pays africains les plus vulnérables.
Grâce à ce financement supplémentaire, les pays africains à faible revenu pourront mettre en œuvre des projets stratégiques pour atteindre les Objectifs de développement durable et contribuer à la transition énergétique et climatique conforme à l’Accord de Paris. Les domaines prioritaires incluent la santé, l’éducation, les infrastructures et la résilience face aux changements climatiques.
