Debora Kingsley à travers sa startup Nimmo-auto, se présente de plus en plus comme une référence dans le domaine de l’immobilier au Cameroun. En seulement 3 ans, elle travaille avec environ 273 propriétaires immobiliers et 103 vendeurs de véhicules sur toute l’étendue du territoire national.
Née le 26 mars 1992 dans une famille de trois enfants à Edéa, Debora Kingsley grandit dans une famille modeste avec sa grande sœur Marie-Geneviève Ngo Ntamack et son petit frère Jacques Noël Ikoula. Leur père, professeur de lycée, et leur mère, femme au foyer, placent Dieu et la discipline au centre de leur éducation.
Le parcours scolaire de Debora Kingsley se solde par un master II en banque et finances obtenue à l’école supérieure Supdeco et un autre master en marketing international décroché à l’Institut des relations internationales du Cameroun (IRIC) à Yaoundé. Elle entame une carrière dans la banque en 2012. « Au départ j’étais très enthousiaste, je réalisais un rêve, mais au fil des années j’ai commencé à moins m’épanouir dans ce cadre truffé de procédures… Je ressentais en moi le besoin d’apporter un peu plus que ce que je faisais jusque-là », fait-elle savoir.
En 2014, après seulement deux ans à la Banque Internationale du Cameroun pour l’Épargne et le Crédit (Bicec), Debora Kingsley rencontre un agent immobilier spécialisé dans la vente de terrains dont elle était gestionnaire de compte. Il lui propose de vendre un terrain pour son propre compte. « Quelques jours après s’être adressé à moi, il s’est étonné de la rapidité avec laquelle j’ai dû liquider les parcelles qu’il m’avait confiées. C’est ainsi que notre collaboration a commencé », se souvient-elle. Impressionné par son habileté, il se confie à ses autres complots. La banquière a aimé, motivé par les commissions qui lui sont versées après chaque vente.
Dans un coin de sa tête, Debora Kingsley peaufine son projet immobilier et après une étude de marché en 2017, tout est clair pour elle. « Entre manque de professionnalisme des agents immobiliers et insatisfaction des clients, j’ai décelé des failles et je savais ce qu’il y avait à faire pour faciliter la recherche d’un logement aux Camerounais », indique-t-elle.
Elle démissionne alors de son poste à la Bicec en novembre 2018, puis crée Nimmo-auto. La société emploie directement et indirectement une cinquantaine de jeunes camerounais. Elle coopère aujourd’hui avec 273 propriétaires immobiliers et 103 vendeurs de véhicules sur toute l’étendue du territoire camerounais.