Les possibilités d’inclusion financière de la population africaine, soutenue par le numérique, s’alternent aux systèmes bancaires traditionnels. Djamo, une start-up basée à Abidjan depuis 2019, évolue dans un monde d’opération financière en ligne, accessible à toutes les couches sociales, afin d’augmenter le taux de bancarisation dans l’espace UEMOA.
Le secteur de la finance en Afrique a connu des changements considérables depuis l’avènement des FinTech. Motivée par l’introduction de nouvelles technologies permettant de faciliter l’accès aux opérations bancaires archaïques, des banques virtuelles comme Djamo changent la donne.
Djamo est une start-up de référence dans la sous-région. Avec elle, la tendance n’est plus la même en ce qui concerne les opérations financières. À travers son application mobile et son aspect social, la start-up ivoirienne n’a qu’un seul objectif : favoriser l’inclusion financière des établissements informels et des personnes issues des milieux défavorisés, en leur offrant des services hors normes bancaires, dans une durée relativement réduite. « Nous sommes contre la bureaucratie, les formalités administratives, les succursales, les centres de services clients et gestionnaires inefficaces », déclarent les promoteurs, Régis Bamba et Hassan Bourgi.
En seulement 4 années d’existence, la start-up Djamo revendique la première place en Côte d’Ivoire et en Afrique francophone, par rapport à l’intégration du célèbre programme d’accélération Y Combinator. Avec une équipe de 131 employés, subdivisée en 3 principaux départements, la start-up Djamo couvre, au quotidien, une multitude de demandes. Reconnue par sa carte visa Djamo, associée au smartphone, elle offre des services à distance à plus de 12 000 clients en moyenne, par semaine.
Djamo : un défi au système bancaire traditionnel
Fondée en 2019 par Hassan Bourgi, un serial entrepreneur, Régis Bamba employé chez MTN, Djamo est une solution aux difficultés financières que rencontrent l’Afrique francophone et la Côte d’Ivoire en particulier, notamment, la faible bancarisation qui exclut plus de 75% de la population africaine. Djamo a donc pénétré le marché de la finance en Côte d’Ivoire, dans le but de changer l’image du secteur bancaire en offrant ses services à des prix abordables.
La start-up Djamo offre des services en ligne tels que les achats en ligne sur Amazon, Alibaba ou Netflix, etc. elle fournit des cartes de débit Visa en temps opportun, des retraits d’argent à n’importe quel guichet, ainsi que des dépôts à partir d’un compte mobile money. Pour les consommateurs exclus du système bancaire, l’application Djamo offre une possibilité d’épargne par des fonctionnalités similaires aux banques à travers « Le coffre ». Cette option permet à ces derniers d’effectuer des opérations gérables de manière automatique.
La qualité de ses services qui défie la norme traditionnelle bancaire, caractérisée par des files d’attentes dans les agences, a permis à la start-up Djamo de connaître une croissance organique, grâce au bouche-à-oreille. Aujourd’hui, Djamo revendique plus 90 000 utilisateurs virtuels enregistrés et traite plus de 50 000 transactions par mois.