BHP a alloué 25 millions USD aux projets cuprifères du Botswana pour soutenir la diversification de l’économie du pays. Cet engagement fait partie d’une stratégie qui consiste à développer l’exploitation minière au Botswana.
Le Botswana cherche à diversifier son économie, encore dominée par l’exploitation des diamants. Cette démarche s’appuie sur le développement du secteur du cuivre, avec des projets en cours, comme Kitlanya.
BHP est l’un des plus grands groupes miniers au monde. Il a confirmé son engagement dans le cuivre au Botswana avec un investissement de 25 millions USD. Cet investissement porte sur les projets Kitlanya de Cobre. Un accord d’acquisition a été signé entre les deux compagnies après la lettre d’intention de septembre 2024, qui vise à établir une coentreprise.
La note publiée par Cobre le lundi 10 mars 2025 indique que les fonds serviront à l’exploration des projets Kitlanya Est et Ouest. En échange, BHP acquerra 75 % dans l’exploitation minière au Botswana. D’ici à deux ans, BHP devra payer à Cobre un minimum 5 millions USD et allouer 7 millions USD pour l’exploration à partir d’avril 2025.
L’accord comprend également un paiement annuel de 250 000 USD à Cobre pour la gestion de l’opération et un paiement supplémentaire de 10 millions USD si les forages réussissent à identifier des ressources minérales. Si l’accord se concrétise, Cobre conservera 25 % des parts des projets.
Cet investissement montre l’intérêt des investisseurs pour le cuivre au Botswana. La société chinoise MMG, qui exploite déjà la mine de cuivre de Khoemacau dans le pays, a annoncé sa volonté d’investir 700 millions USD pour agrandir ce complexe, qui verrait à terme sa capacité de production passer de 60 000 à 130 000 tonnes.
Cobre continue par ailleurs l’exploration de ses autres projets de cuivre à Ngami et Okavango. Ces efforts soutiennent les ambitions du gouvernement botswanais, qui cherche à diversifier l’économie du pays, fortement dépendante du secteur diamantifère.
La production annuelle de cuivre du Botswana dépasse actuellement 100 000 tonnes. Les projets en développement devraient permettre une augmentation de cette production pour répondre à la demande du marché, notamment dans le cadre de la transition énergétique.