Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso, a abrité, fin février 2024, le Forum international de l’investissement boursier. Une initiative de la Société africaine d’ingénierie et d’intermédiation financières (SA2IF).
La première édition du Forum international de l’investissement boursier s’est achevée en fin du mois dernier à Ouagadougou. Placé sous le thème « Marché financier, digitalisation et financement des infrastructures », l’événement a réuni de hautes personnalités du monde de la finance, des dirigeants d’entreprises et des étudiants venus du Bénin, du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, du Niger, du Sénégal, de la Tunisie et du Togo.
La rencontre avait pour but d’éclairer les investisseurs novices et experts sur les subtilités de l’investissement boursier, de décrypter le fonctionnement du marché financier, et de les inciter à s’approprier tous les avantages du marché régional.
Plusieurs sujets, notamment la mobilisation des ressources pour le financement des infrastructures, la crise de liquidité sur le marché financier et l’impact de la digitalisation sur les marchés financiers, ont été abordés au cours de ce forum.
À l’issue des travaux, les participants ont formulé de nombreuses recommandations. Il s’agit entre autres de la création d’un environnement favorable sécurisant les investissements et rassurant les investisseurs ainsi que l’adoption de nouveaux instruments financiers adaptés aux réalités africaines et à même de favoriser la bancarisation et la mobilisation des ressources, en vue de juguler la crise de liquidité.
Le forum a invité la Chambre de commerce et d’industrie et la maison de l’Entreprise, à s’impliquer fortement dans les actions de sensibilisation et de formation de l’ensemble des acteurs économiques, afin qu’ils comprennent l’importance du marché financier.
Pour le ministre de l’Économie, des finances et de la prospective, Dr Aboubakar Nacanabo, « le forum a été l’occasion de promouvoir une culture boursière et d’encourager les acteurs économiques à envisager le marché financier comme une option viable pour leurs investissements ». Il a souligné que les défis qui se dressent pour le Burkina Faso exigent des solutions novatrices et une collaboration étroite entre le secteur public et le secteur privé.