L’athlète kényan de 26 ans, Kipyegon Bett, médaillé de bronze au 800 mètres aux Championnats du monde de Londres en 2017, est décédé le dimanche 6 octobre 2024 des suites d’une insuffisance rénale et hépatique.
Le monde de l’athlétisme est en deuil après la mort de Kipyegon Bett, un des espoirs les plus prometteurs du demi-fond kényan. Kipyegon Bett est mort d’une insuffisance rénale et hépatique. Il avait 26 ans.
Originaire de Kericho, dans l’ouest du Kenya, Kipyegon Bett avait attiré l’attention du monde entier grâce à sa victoire aux champions du monde des moins de 20 ans à Bydgoszcz en 2016. Ses performances faisaient de lui l’un des futurs grands noms du demi-fond kényan. Il s’était ensuite illustré sur la scène internationale en décrochant une médaille de bronze aux Mondiaux de Londres en 2017.
En 2018, Kipyegon Bett est suspendu pour dopage. Un test positif à l’érythropoïétine (EPO), une substance interdite, entraîne une suspension de quatre ans. Malgré ses dénégations répétées et son refus d’admettre l’usage de ce produit, la sanction est maintenue. Bett a purgé sa suspension en août 2022, mais il ne parvient jamais à retrouver son niveau, ni mentalement ni physiquement.
Pendant ces quatre années d’inactivité, le jeune athlète a sombré dans la dépression, aggravée par une addiction à l’alcool. Sa sœur a révélé que ces troubles ont eu des répercussions directes sur sa santé. Il avait été hospitalisé une première fois il y a une semaine à Kericho, sa ville natale, puis réadmis vendredi 4 octobre 2024, suite à une aggravation de son état. Kipyegon Bett s’est éteint deux jours plus tard.
Le décès de Kipyegon Bett est une perte immense pour le sport kényan et pour tous ceux qui suivent l’athlétisme. La fédération kényane d’athlétisme a exprimé ses condoléances à la famille de Bett. « Sa disparition est une tragédie non seulement pour l’athlétisme, mais pour tout le Kenya », a déclaré la fédération.
