La nouvelle politique nationale de l’Ouganda – Dans le but de normaliser et d’implémenter un cadre sécurisé favorable aux start-up ougandaises, les autorités de l’Ouganda s’activent pour la mise en place d’un écosystème dynamique, d’ici 2024.
L’exécutif ougandais veut lancer, d’ici 2024, une nouvelle politique nationale en faveur des start-up du pays. Ce projet, monté en partenariat avec la Fondation Mastercard, vise à promouvoir une politique nationale plus avantageuse pour les start-up locales du pays. Il est piloté par le ministère du Commerce, de l’Industrie et des Coopératives et mené par la Private Sector Foundation Uganda (PSFU).
La nouvelle politique nationale de l’Ouganda vise à promouvoir l’entrepreneuriat innovant avec une meilleure gestion des interactions entre État, incubateurs, start-up et investisseurs. « Plusieurs multinationales viennent ici et bénéficient de plusieurs privilèges de facilitation des affaires, alors que pas grand-chose n’est fait pour les start-up locales. Nous croyons qu’avec cette politique, les start-up ougandaises auront une chance de concurrencer favorablement sur le marché, car elle établira non seulement ce dont elles ont besoin, mais aussi comment obtenir du soutien », explique Keneth Twesigye, responsable des politiques chez Startup Uganda.
Pour y parvenir, des conditions ont été impérativement mises en place. Désormais, pour être une start-up ougandaise, les responsables devront respecter certains critères de la nouvelle politique, comme la détention de locaux, l’allocation d’une partie du budget de la start-up à la recherche et au développement, et la jouissance d’une structure de gestion temporaire.
Cette décision du gouvernement ougandais, de mettre de l’ordre dans son écosystème entrepreneurial vient donc à point nommé. Selon un rapport de Venture Capital Activity in Africa Q3 2023, émis par l’Association africaine de capital-investissement et capital-risque (AVCA), plus de 2,95 milliards de dollars ont été injectés dans les start-up africaines lors des trois premiers trimestres de l’année.
Et l’écosystème entrepreneurial africain, surtout dans le domaine des technologies, est en pleine expansion et les investisseurs du monde investissent dans énormément d’entreprises sur le continent africain. Mais à cause de leurs climats plus attractifs, l’Afrique du Sud, le Nigéria et le Kenya reçoivent la majorité de ces investissements.