Ouvert ce lundi 18 juillet 2022, Kigali a accueilli des acteurs politiques et du monde de la société civile pour le premier congrès africain des aires protégées. Une rencontre cruciale pour tracer la voie vers la résilience dans la conservation de la nature.
Le premier congrès africain des aires protégées qui se tient dans la capitale rwandaise, depuis le 18 juillet 2022, est un rendez-vous qui s’annonce déjà comme majeur pour l’avenir de la planète. Pendant toute la semaine, de nombreuses délégations vont débattre de l’importance des aires protégées dans le développement de l’Afrique.
Ce congrès africain a pour mission d’établir des stratégies pour stopper et inverser la perte d’habitats et d’espèces dans les aires protégées, qui comprennent les mangroves, les déserts, les forêts, jusqu’aux montagnes… Selon les organisateurs, l’initiative vise également à définir le rôle des aires protégées dans la sauvegarde de l’emblématique faune africaine, la fourniture de services vitaux par les écosystèmes et à promouvoir le développement durable tout en préservant l’héritage culturel et les traditions du continent.
The African Protected Areas Congress #APAC2022 – the first of its kind on the continent – gets underway at Kigali Convention Centre. #NaturesValue #RwandaisOpen 🇷🇼 pic.twitter.com/KXOzCzvT9y
— Rwanda Is Open 🇷🇼 (@RwandaisOpen) July 18, 2022
L’évènement qui doit se poursuivre jusqu’au 23 juillet réunit quelque 2 000 participants. « Les aires protégées sont essentielles à la survie de la planète », a déclaré le directeur général de l’IUCN, Bruno Oberle, au premier jour des discussions. « Et plus nous les gérons au bénéfice de la population et de la nature, plus nous allons construire un avenir où chacun, qu’il soit une personne ou un animal, pourra prospérer », peut-on par ailleurs lire sur son compte Twitter.
Ce premier congrès africain des aires protégées se tient dans un contexte un peu plus vaste. En juin dernier, réunis à Nairobi en vue de préparer la COP15 biodiversité, les 196 membres de la Convention pour la diversité biologique (CDB) de l’ONU n’ont pas pu réellement avancer dans leur démarche. Même si quelques progrès ont été réalisés, un travail important reste à accomplir d’ici décembre 2022. Il est question de protéger au moins 30 % des terres et océans d’ici 2030, de réduire les pollutions plastiques et agricoles ou encore de s’assurer de la bonne mise en œuvre des objectifs adoptés.