Les blessures intérieures sont des traumatismes plus ou moins anciens inscrits au tréfonds de notre être. Ces blessures prennent souvent racine durant l’enfance, par manque d’amour, de reconnaissance, de sécurité affective, voire par suite de maltraitances physiques ou psychologiques.
Les blessures intérieures peuvent aussi se former plus tard, au cours de la vie. Deuil, séparation, chômage, maladie, crise existentielle, engendrent des émotions et des traumatismes. Il est nécessaire de les reconnaître et de s’en libérer, sans quoi ils s’inscrivent dans notre mémoire cellulaire.
Chaque fois qu’une réaction est disproportionnée, telle une violente colère après une petite contrariété ou une tristesse profonde après une simple remarque, cela révèle qu’une de ces vieilles blessures intérieures s’est rouverte. À notre insu, ces blessures sapent notre paix et notre joie de vivre. Elles nous entraînent dans des comportements indésirables, dont nous nous sentons parfois victimes. Le fruit empoisonné de ces blessures intérieures peut engendrer – mal-être, dépression, révolte, sentiment d’injustice, tristesse, maladie, etc. nous empêchant d’accéder à notre plein potentiel de santé et de créativité.
La plupart d’entre nous trainons des blessures intérieures, la seule différence, c’est le degré de cassure selon le vécu et la capacité de résistance de chaque personne. D’autre ressentent les choses plus intensément que d’autre, ce qui est tout à fait normal parce que nous sommes uniques en tant qu’individu. Dans mon travail de Conseillère en Relation D’aide, j’ai noté plusieurs choses qui empêchent les personnes de pouvoir s’affranchir de leur prison émotionnelle. Exceptionnellement je n’en citerai que deux dans cet article.
Le Déni
Le déni est l’attitude de refus de prendre en compte une partie de la réalité, vécue comme inacceptable par l’individu. C’est un mécanisme de défense par lequel le sujet refuse de reconnaitre la réalité d’une perception ressentie comme menaçante/ traumatisante.
Le Refoulement – les blessures intérieures
C’est un processus qui consiste à repousser, à mettre hors de portée de la conscience des choses traumatisante, inacceptable. Refuser de regarder en face une chose, ne signifie pas que la chose n’existe pas, pire, que l’on ne subit pas les répercussions de cela. Je peux vous rassurer que tout ceci n’est pas une fatalité, on peut en sortir et ne plus être prisonnier de ces prisons (blessures intérieures).
Prenons la décision de guérir de nos blessures intérieures pour soi d’abord et pour les personnes autour de nous, que nous aimons et qui nous aiment (conjoint, collègues, amis, enfants, parents)…