Modèle de réussite pour la jeunesse africaine, Walter Tchassem est un homme d’affaires qui a su ériger son empire en Russie. À 38 ans, il est incontestablement l’une des figures africaines qui portent haut le flambeau du continent à l’international.
D’origine camerounaise, Walter Tchassem vit depuis plus de 20 ans sur le territoire russe dont il a acquis la nationalité. Bien évidemment, ce statut d’homme accompli, et de milliardaire qu’on lui attribue aujourd’hui est précédé d’un dur labeur.
En 2006, Walter Tchassem cofonde, avec deux de ses camarades d’école (Timati et Pavel Kyryanov) le label musical et de Street wear à succès ‘’Black Star’’. Le jeune trio, assez pragmatique et stratégique, fait de ce label une structure sans cesse innovante. Dans cette perspective, en 2012, les bâtiments du label sont rénovés et le nombre d’employés s’accroît.
Deux ans plus tard, une nouvelle image de marque se construit, matérialisée par le changement de logo, de principes et de bureaux commerciaux. L’année 2016 est sans doute celle des plus grands exploits puisque le label Black Star s’agrandit et propose un panel de services supplémentaires, tels que les fast-foods, les salons de coiffures, les jeux vidéo et le lavage auto. Bref, c’est le concept de la diversité avec une même entité.
Walter Tchassem, « cerveau » de ces initiatives, n’est certainement pas à terme de prouesses. Il gère aujourd’hui le côté financier du label Black Star qu’il envisage implanter dans d’autres pays, notamment aux États-Unis. Actuellement, le groupe possède une franchise de plus de 100 boutiques en Russie et au-delà avec plus de 500 emplois créés. Avec le soutien sans faille de son épouse Cindy Tchassem, qui d’ailleurs s’occupe des relations publiques du groupe, il continue de travailler à faire grimper le chiffre d’affaires.
Pour Walter Tchassem, l’objectif est de vendre du rêve à la jeunesse africaine, mais par-dessus tout, de lui insuffler l’envie de se battre pour conquérir le monde.