Le gouvernement renforce son engagement en faveur de la productivité agricole au Mali. Les autorités ont annoncé, lors du conseil des ministres du 16 avril 2025, la mobilisation de 9,8 milliards FCFA hors taxes pour l’achat de plus de 21 000 tonnes d’engrais destinées aux agriculteurs des zones arides et semi-arides du pays.
Face à l’urgence de renforcer la sécurité alimentaire dans les zones les plus vulnérables, le Mali investit près de 10 milliards FCFA dans l’achat d’engrais. Une initiative qui vise à améliorer la productivité agricole, soutenir les agriculteurs des régions arides et amorcer une transition vers une agriculture plus résiliente.
Ce financement entre dans le cadre du Projet de développement de la productivité agricole au Mali et de la diversification, une initiative qui consiste à renforcer la résilience des populations rurales les plus exposées aux aléas climatiques. L’objectif est d’améliorer les rendements agricoles, diversifier les cultures et garantir des revenus durables aux producteurs locaux.
Pour concrétiser cette opération, le Mali a noué un partenariat avec OCP-AFRICA, filiale du géant marocain Office Chérifien des Phosphates (OCP), reconnu pour son expertise dans la production et la distribution d’engrais adaptés aux réalités africaines.
Booster la productivité agricole au Mali : une réponse aux enjeux des zones arides
Les premières livraisons sont attendues à Bamako dans un délai de 45 jours, selon les termes convenus entre les deux parties. Cette collaboration renforce non seulement l’accès des producteurs maliens à des intrants de qualité, mais aussi les ambitions du pays en matière de sécurité alimentaire.
Dans les régions confrontées à une forte variabilité climatique, l’accès aux engrais représente un levier important pour booster la productivité agricole au Mali. Le projet cible principalement les zones arides et semi-arides, où les rendements sont particulièrement instables et les communautés rurales plus vulnérables à l’insécurité alimentaire.
Ce soutien aux agriculteurs locaux s’inscrit dans une logique de transition vers une agriculture durable, adaptée aux défis actuels.
