Dans l’État d’Enugu, le transport ne se limite plus à faire circuler les populations. À l’approche du deuxième anniversaire de l’administration du gouverneur Peter Mbah, il devient un levier structurant au service de l’économie locale, du tourisme et de la transition énergétique. C’est dans cette logique que le gouvernement s’apprête à déployer, d’ici la fin du mois, un vaste programme de mobilité intelligente.
A l’occasion du deuxième anniversaire de l’administration du gouverneur Peter Mbah, l’État d’Enugu au Nigéria envisage de lancer un programme de mobilité intelligente. L’annonce a été faite par le commissaire aux transports Obi Ozor lors d’une réunion du Conseil exécutif.
Ce projet est issu de plusieurs mois de planification, de combiné infrastructures de transport modernes, innovation énergétique et intégration territoriale. Il marque le début d’une nouvelle phase pour l’État, où la mobilité devient un catalyseur du développement global. Parmi les projets phares figure le lancement d’Enugu Air, une compagnie aérienne régionale dont la flotte initiale sera composée de trois avions (deux déjà livrés, le troisième attendu dans les semaines à venir).
Ces appareils relieront Lagos, Abuja, Port Harcourt et Kano, avec pour objectif de renforcer la connectivité entre les grandes villes nigérianes et d’ouvrir de nouvelles perspectives commerciales pour les opérateurs basés à Enugu. Sur le plan terrestre, le gouvernement initiera un système de transport de masse à base de bus alimentés au gaz naturel comprimé (GNC). Cinquante d’entre eux sont déjà en stationnement à Okpara Square ; les 50 autres viendront compléter la flotte prochainement.
Le programme de mobilité intelligente au Nigéria vise à réduire les coûts de transport pour les usagers, tout en diminuant les émissions de gaz à effet de serre dans l’agglomération. Quatre terminaux de transport de nouvelle génération seront également inaugurés à Holy Ghost, Gariki, Abakpa et Nsukka. Entièrement adaptés aux bus GNC. Ils offriront des services modernes comme des espaces d’attente sécurisés, des informations en temps réel, une meilleure gestion des flux de passagers.
Au-delà des infrastructures, l’administration Mbah veut ancrer une industrie verte dans le tissu économique local. Une usine de fabrication de véhicules électriques et au GNC sera mise en place dans l’État. Le projet prévoit la mise en circulation de plus de 2 000 véhicules électriques en 150 jours, ouvrant la voie à la création d’emplois industriels durables et à la montée en compétence des acteurs locaux de la mobilité.
