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Le Kenya prévoit de quadrupler ses exportations de thé vers la Chine

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Pour le Kenya, leader de l’exportation de thé, l’avenir de la filière pourrait bien se jouer en Asie. Le gouvernement kényan a récemment réaffirmé son ambition de renforcer ses échanges commerciaux avec la Chine, avec pour objectif de porter les exportations de thé vers ce pays à 50 000 tonnes par an d’ici 2030.

Les autorités kényanes envisagent de quadrupler les exportations de thé vers la Chine, pour atteindre 50 000 tonnes par an d’ici 2030, contre un peu plus de 12 400 tonnes en 2024. Cette stratégie, dévoilée à l’occasion d’une rencontre entre le président William Ruto et des investisseurs chinois, notamment Fuzhou Benny Tea Industries, repose sur un partenariat industriel et commercial plus solide entre les deux nations. 

En plus de faciliter l’accès au marché chinois, ces échanges devraient aboutir à des investissements dans des unités de transformation modernes dans les principales zones de production kényanes. Le Kenya, troisième producteur mondial de thé derrière la Chine et l’Inde, entend se positionner davantage sur les thés orthodoxes et de spécialité, à plus forte valeur ajoutée. 

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Ce repositionnement vise à booster les recettes à l’export, alors que le pays a déjà généré environ 1,5 milliard de dollars en 2024 grâce à l’exportation de 626 579 tonnes de thé, selon les données du Bureau national de la statistique (KNBS). L’Etat espère également tirer parti du marché chinois du thé qui est en pleine croissance. Il a généré 2,5 milliards de dollars en 2024, et selon Grandview Research, ce chiffre devrait grimper à 3,3 milliards d’ici 2030, porté par une croissance annuelle moyenne de 4,9 %.

Toutefois, le Kenya devrait prendre en compte quelques défis. La Chine s’approvisionne déjà largement auprès de fournisseurs historiques comme le Sri Lanka, l’Inde ou encore le Vietnam, qui représentent à eux seuls près de 60 % des importations du pays. Le pays devra donc se différencier, à la fois sur la qualité de ses produits et sur sa capacité à établir des chaînes d’approvisionnement compétitives.

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Magazine panafricain

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