Le Togo a accueilli depuis le 25 janvier 2021, une mission destinée à faire une évaluation de son dispositif de lutte contre le blanchiment. La mission, composée essentiellement d’experts du Groupe intergouvernemental d’action contre le blanchiment en Afrique de l’Ouest (GIABA), évaluera le dispositif national de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme (LBC/FT).
Le travail débuté à Lomé à travers une cérémonie officielle, s’inscrit dans le cadre du second cycle d’évaluations mutuelles entamé en 2016. Cette mission suit celui de 2013. Concrètement, le travail des huit (08) experts de nationalités différentes consistera à vérifier la conformité du dispositif de lutte contre le blanchiment du Togo, avec les recommandations du Groupe d’action financière (GAFI), ainsi que des différentes conventions et résolutions auxquelles le pays a adhéré.
« L’acceptation de votre pays de se soumettre à cet exercice d’évaluation mutuelle traduit avec certitude la ferme volonté des plus hautes autorités et l’engagement politique de haut niveau de votre pays, dans la mise en œuvre des mesures de lutte contre le crime transnational organisé en général et le blanchiment des capitaux, le financement du terrorisme et de la prolifération en particulier », a affirmé le Directeur général du Groupe, Kimelabalou Aba.
« Le Togo accorde une grande place à l’intégrité de son système financier », a pour sa part souligné le Directeur de cabinet du ministère de l’Économie et des finances, Kossi Tofio, avant de rappeler les efforts et avancées obtenus.
D’après les experts, les pays africains perdent chaque année plusieurs centaines de milliards de dollars par an, à cause du blanchiment et de la fuite des capitaux.