Une tragédie maritime a frappé la côte mauritanienne, lundi 22 juillet 2024, au cours d’un voyage migratoire en mer. Selon l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), 12 migrants ont perdu la vie et plus de 150 autres sont portés disparus.
L’Organisation internationale pour les migrations (OIM) a révélé que parmi les 300 individus présents à bord, seuls 120 ont été secourus par les garde-côtes mauritaniens. Parmi les survivants se trouvent quatre enfants non accompagnés, qui ont été immédiatement pris en charge par les services médicaux locaux. Dix autres survivants nécessitent des soins intensifs et ont été hospitalisés.
Ce naufrage met en lumière les dangers d’un voyage migratoire en mer, surtout pour ceux qui utilisent des embarcations précaires telles que les pirogues artisanales. Ces bateaux sont particulièrement vulnérables aux intempéries et aux courants forts, qui entraînent des risques accrus pour les passagers.
Les routes migratoires depuis l’Afrique de l’Ouest vers l’Europe, notamment à travers la Mauritanie en direction des îles Canaries, deviennent de plus en plus périlleuses. En 2024, le nombre de migrants arrivés aux îles Canaries via cette route a presque triplé par rapport à l’année précédente. Le bilan des décès en mer est également alarmant, avec près de 2 000 migrants ayant perdu la vie l’année dernière, ce qui constitue un record tragique.
Les raisons qui poussent ces individus à entreprendre de tels voyages sont souvent liées à des conditions de vie précaires et à des instabilités politiques et économiques dans leurs pays d’origine. La quête d’un meilleur avenir à travers un voyage migratoire en mer en Europe devient ainsi une décision, malgré les dangers considérables.
Les organisations humanitaires et les autorités internationales sont appelées à intensifier leurs efforts pour améliorer la sécurité des routes migratoires et fournir une assistance aux personnes en détresse. La prévention de telles tragédies nécessite une réponse coordonnée pour protéger les vies humaines et offrir des alternatives viables aux migrants.