L’entreprise égyptienne Orascom Construction s’associe au géant français Engie et le Japonais Toyota Tsusho pour construire une centrale éolienne de 500 MW dans le golfe de Suez en Égypte. Le pays a pour ambition de produire 42% de son électricité à partir de sources renouvelables d’ici 2035.
L’Egypte prévoit installer une centrale éolienne de 500 MW dans la région du golfe de Suez. À cet effet, un accord a été signé par le ministère de l’Électricité et un consortium composé d’Orascom, Engie et Toyota Tsusho Corporation. Le projet sera développé par le truchement de la Red Sea Wind Energy Company, une entreprise ad hoc.
Le coût total du projet est estimé à 600 millions $. Le projet est encore en phase de mobilisation financière. La construction de cette centrale éolienne de 500 MW sera soutenu par la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD), à hauteur de 50 millions $.
Les travaux seront réalisés dans le cadre d’un système Build, Own, Operate, Transfer (BOOT) et permettront aux développeurs de prendre en charge l’ensemble du projet et d’exploiter la centrale pendant une durée déterminée avant d’en transférer la propriété à l’Etat.
Selon le ministre égyptien de l’Électricité, Mohamed Shaker, l’Egyptian Electricity Transmission Company (EETC) achètera l’électricité produite par le parc éolien. Le projet créera 1 100 emplois directs et plusieurs emplois indirects liés à la fourniture d’équipements et aux services. La centrale devrait être opérationnelle d’ici 2024.