Le gouvernement ivoirien a pris la décision de mettre fin à la suspension temporaire d’exportation des produits vivriers en Côte d’Ivoire. La mesure qui avait été annoncée lors de la 34e édition de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) en janvier 2024, affectait 20 produits de grande consommation, tels que la banane plantain, le riz, le manioc et l’igname.
Initialement, la décision de suspendre l’exportation des produits vivriers en Côte d’Ivoire avait suscité des réactions mitigées, tant au niveau des pays voisins, tels que le Mali et le Burkina Faso, que de l’opinion publique. Selon un communiqué officiel rendu public le 22 février 2024, le gouvernement ivoirien a choisi de lever cette interdiction.
La levée de la suspension de l’exportation des produits vivriers en Côte d’Ivoire concerne spécifiquement la banane plantain, le manioc et ses dérivés, ainsi que l’igname. Toutefois, le gouvernement a précisé que l’exportation de ces produits sera désormais soumise à une autorisation préalable, en conformité avec les dispositions légales de la constitution ivoirienne.
Il est important de noter que le Président burkinabè, le capitaine Ibrahim Traoré, avait réagi à cette décision en annonçant que si une durée précise était spécifiée pour cette interdiction, le Burkina Faso pourrait envisager d’interdire l’entrée de ces produits sur son territoire à la fin de cette période. La levée de la suspension sur l’exportation des produits vivriers en Côte d’Ivoire représente probablement un soulagement pour les pays voisins.
Cette décision marque un pas vers la normalisation des échanges régionaux et renforce l’idée d’une coopération renouvelée entre les nations voisines. La nécessité d’une autorisation préalable vise à équilibrer les flux commerciaux tout en répondant aux préoccupations locales en matière de sécurité alimentaire.
Les observateurs espèrent que cette mesure contribuera à apaiser les tensions et à favoriser une meilleure compréhension entre les nations de la région. La levée de la suspension offre également une opportunité pour rétablir un climat favorable aux échanges économiques.