Le mardi 29 octobre 2025, la Kenya Private Sector Alliance (KEPSA) et Microsoft ont annoncé le lancement officiel de la Kenya Alliance for AI Skills and Adoption (KAISA), une plateforme nationale dédiée à la formation en IA et à l’innovation numérique au Kenya.
L’initiative, qui s’appuie sur un partenariat public-privé implique le gouvernement, le secteur privé, le monde académique et les bailleurs de fonds. Elle vise à faire du Kenya un pôle majeur des talents en IA en Afrique. Lors de la cérémonie de lancement, les parties prenantes ont réaffirmé leur engagement à coordonner le développement des compétences en intelligence artificielle, à favoriser l’innovation et à aligner la politique publique sur les besoins des industries clés.
« KAISA se concentre sur l’inclusivité, la création d’emplois et la transformation sociale. La jeunesse africaine reste notre plus grand atout », a déclaré Ehud Gachugu, directeur général adjoint de KEPSA. « À travers des efforts coordonnés, l’Alliance connectera l’innovation à l’opportunité, améliorera la qualité de la formation et reproduira à grande échelle les modèles performants qui permettent aux communautés de participer de manière significative à l’économie numérique mondiale ».
La plateforme KAISA s’appuie sur des programmes de formation numérique déjà en œuvre qui ont formé des milliers de jeunes Kenyans et de petites entreprises aux technologies émergentes. Dans le cadre de ce nouveau dispositif, KEPSA et Microsoft élargiront leur collaboration pour inclure :
- le développement de nouveaux programmes d’études axés sur l’IA,
- l’incubation d’innovations technologiques,
- des partenariats de recherche dans les secteurs de l’agriculture, de la santé, de l’éducation, de la finance et de la fabrication.
KAISA prévoit égamenet la création de groupes de travail sectoriels pour orienter l’adoption de l’intelligence artificielle dans chaque filière économique, le lancement de programmes de formation nationale, ainsi que la mise en place d’un dépôt d’IA et d’un centre d’innovation présentant des solutions locales. L’initiative encouragera également des partenariats de recherche, l’engagement politique et l’élaboration de cadres éthiques de gouvernance.
