Le constructeur japonais Nissan a annoncé un plan de restructuration mondial d’envergure, qui pourrait avoir des répercussions significatives sur ses activités en Afrique du Sud.
Ce plan, qui s’étend jusqu’en 2027, prévoit la fermeture d’environ sept usines et la suppression de 20 000 emplois à travers le monde, une mesure drastique qui veut redresser une situation financière devenue préoccupante.
Présente en Afrique du Sud depuis plus de six décennies, la marque nippone entretient une relation historique avec ce marché africain stratégique. Mais l’incertitude règne : « Nous attendons encore des précisions de la direction mondiale. Ils nous informeront dès qu’ils seront prêts à communiquer. Ce qui est évident, c’est que Nissan cherche à rationaliser ses opérations à l’échelle mondiale », explique Mike Mabasa, directeur général de l’Association des constructeurs automobiles d’Afrique du Sud. Pour l’instant, aucun verdict clair n’a été rendu quant à l’avenir du site sud-africain.
Ce plan de restructuration de Nissan intervient alors que l’entreprise fait face à une perte de compétitivité, particulièrement sur les marchés américain et chinois où les ventes sont en net recul.
Nissan tente néanmoins de se relancer avec la sortie de la troisième génération de sa voiture électrique Leaf, 100 % électrique. Mais sur le terrain de la mobilité électrique, le constructeur accuse un retard notable face à des rivaux chinois comme BYD, aujourd’hui leader mondial du secteur.
Pour l’Afrique du Sud, où l’industrie automobile représente un pan vital de l’économie, cette situation suscite inquiétude et spéculation. Nissan est l’un des principaux employeurs du secteur et toute décision impactant son usine locale aurait des conséquences sur des milliers d’emplois directs et indirects.
