Les actions du gouvernement congolais se poursuivent afin d’atteindre les objectifs de transformation numérique au Congo fixés dans le cadre du Fonds pour l’accès et le service universels des communications électroniques (FASUCE). Un nouvel investissement vient d’être annoncé en complément des quatre milliards de FCFA décaissés entre 2021 et 2023.
Un nouveau financement de 9 millions de dollars a été annoncé le vendredi 19 avril 2024 par les autorités congolaises. Ces fonds promis par Léon Juste Ibombo, ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique seront utilisés notamment pour la construction de 186 sites télécoms de base dans les zones rurales de la République du Congo. Le but étant de renforcer les initiatives de transformation numérique au Congo.
Cet investissement constitue également une action de plus pour la mise en œuvre du projet des autorités congolaises pour l’amélioration de la couverture en communications électroniques et la réduction de la fracture numérique. « Le Fonds pour l’accès et le service universels des communications électroniques est un instrument du gouvernement pour assurer l’inclusion des territoires en communications électroniques » a précisé le Ministre.
Pour rappel, environ quatre milliards de francs CFA (6,5 millions USD) avaient été investis entre 2021 et 2023 par le gouvernement congolais. L’objectif était de poursuivre la transformation numérique au Congo en connectant 150 « zones blanches » ainsi que 19 écoles à Internet. La prochaine étape du projet devrait impliquer également l’opérateur MTN Congo afin de migrer 76 sites télécoms de la 2G à la 3G pour un coût total de 3 millions de dollars.
Même si les taux de pénétration d’Internet en Afrique sont souvent faibles, la République du Congo fait office de bon élève grâce à ces projets de transformation numérique. Sur une population de 5,7 millions d’individus, le nombre d’abonnements Internet mobile s’élève par exemple à 3,4 millions, selon l’Agence de régulation des postes et des communications électroniques (ARPCE). Ces chiffres sont salutaires et témoignent de l’efficacité du FASUCE.