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Côte d’Ivoire : la BAD approuve une participation de 10 millions de dollars dans le fonds de développement de projets de l’Alliance pour l’infrastructure verte en Afrique

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Le Conseil d’administration du Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) a approuvé à Abidjan, le 24 janvier 2024, une première participation au capital de jusqu’à dix millions de dollars américains dans le projet appelé « Alliance pour l’infrastructure verte en Afrique – Fonds de développement de projets » (AGIA-PD).

Dans le cadre de la COP 28, les institutions africaines et mondiales, ainsi que les gouvernements allemand, français et japonais, et des organisations philanthropiques, ont montré leur soutien en s’engageant pour plus de 175 millions de dollars en faveur de l’Alliance pour l’infrastructure verte en Afrique (AGIA).

Faisant partie de l’Alliance pour l’infrastructure verte en Afrique (AGIA), le fonds AGIA-PD est une initiative de dix milliards de dollars, pilotée par la Banque africaine de développement et créée en collaboration avec la Commission de l’Union africaine, la plateforme panafricaine d’investissement Africa50 et d’autres partenaires.

L’objectif du fonds AGIA-PD est d’accélérer la transition verte du continent en travaillant avec les pays africains et le secteur privé, national et international, pour préparer et développer rapidement des projets et programmes d’infrastructures vertes et résilientes à grande échelle.

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Pour atteindre ses objectifs, l’AGIA sera mise en œuvre à travers trois piliers. Le premier pilier vise à mobiliser 100 millions de dollars de dons pour des activités de préparation de projets. Le deuxième pilier, à travers l’AGIA-PD, vise à mobiliser 400 millions de dollars de capitaux mixtes pour transformer les concepts de projets d’infrastructures vertes en opportunités viables.

Enfin, le troisième pilier, Investissement et Financement, vise à mobiliser dix milliards de dollars de financement (fonds propres, prêts et instruments d’atténuation des risques) pour financer à grande échelle les projets d’infrastructures vertes préparés et développés dans le cadre des deux premiers piliers.

Le fonds AGIA-PD, d’une durée de 15 ans, a une structure de capital mixte combinant des dons et des fonds propres pour un montant total de 400 millions de dollars. Son objectif de capitalisation devrait être atteint en trois ans. Lors de la COP 28 à Dubaï en décembre 2023, des engagements de 175 millions de dollars ont été annoncés en faveur de l’initiative, dont une contribution potentielle de 40 millions de dollars de la Banque africaine de développement, y compris l’investissement commercial de dix millions de dollars approuvé par son Conseil d’administration. Aujourd’hui, ce montant s’élève à environ 215 millions de dollars.

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Les investisseurs ciblés par l’AGIA-PD comprennent les banques multilatérales de développement, les fonds d’impact, les organismes gouvernementaux, les fonds souverains, les investisseurs institutionnels, régionaux et non régionaux, ainsi que les investisseurs commerciaux et philanthropiques.

« L’AGIA-PD est un investissement stratégique, co-réalisé par la Banque, pour transformer, rapidement et à l’échelle, des concepts en projets d’infrastructures vertes bancables. Il investira dans le développement de projets d’infrastructures vertes en vue d’un rendement financier et d’un impact sur le développement. Il s’appuiera sur le secteur privé pour développer des projets transformateurs, verts et résilients, qui combleront durablement le déficit d’infrastructures de l’Afrique », a déclaré Solomon Quaynor, vice-président du Groupe de la Banque africaine de développement, chargé du Secteur privé, de l’Infrastructure et de l’Industrialisation.

« La vision de l’AGIA est d’accélérer le déploiement de projets d’infrastructures vertes, transformateurs, en créant un cadre de partenariat solide entre les différents acteurs et en ciblant tout l’écosystème de préparation, de développement et de financement des projets d’infrastructures vertes, y compris les acteurs aussi bien émergents qu’établis. L’objectif ultime est d’accélérer la transition verte du continent, tout en réduisant drastiquement le déficit d’infrastructures », a précisé Amadou Hott, envoyé spécial du président du Groupe de la Banque africaine de développement, Akinwumi Adesina, et ambassadeur mondial pour l’Alliance pour l’infrastructure verte en Afrique.

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Les secteurs cibles de l’AGIA-PD et les investissements dans des projets d’atténuation du changement climatique sont alignés sur les Contributions déterminées au niveau national des pays bénéficiaires, ainsi que sur les priorités stratégiques des High 5 de la Banque africaine de développement et sur son Cadre du changement climatique et de la croissance verte de 2021 à 2030.

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