Avec la concurrence qui s’accroît sur le marché en expansion des centres de données en Afrique, les entreprises locales et étrangères investissent davantage dans les infrastructures pour répondre à la demande croissante de services cloud sur le continent. Dans cette perspective, EcoCloud et G42 unissent leurs forces afin de satisfaire la demande croissante de services cloud sur le continent.
EcoCloud, l’acteur majeur dans les solutions pour centres de données au Kenya, et G42, un groupe technologique émirati spécialisé en intelligence artificielle, ont conclu un accord à Nairobi le 6 mars 2024. Ensemble, ils prévoient d’exploiter le potentiel géothermique du Kenya en établissant le premier centre de données alimenté par cette énergie renouvelable.
Peng Xiao, PDG de G42, a souligné que ce projet représente une avancée importante pour le Kenya en tant que pôle numérique mondial. « Ce centre de données alimenté par la géothermie constitue une étape importante dans la réalisation du potentiel du Kenya en tant que pôle numérique mondial et dans la réalisation de notre mission consistant à rendre l’intelligence artificielle accessible à tous, partout », a déclaré Peng Xiao, PDG du groupe G42.
L’accord entre les deux entreprises annonce une nouvelle ère pour le cloud computing et l’IA et offre ainsi des opportunités économiques. C’est une collaboration qui stimule l’innovation pour positionner le Kenya en tant que leader de l’innovation technologique en Afrique.
De plus, cette installation respectera l’environnement en réduisant la dépendance aux combustibles fossiles et en contribuant à la conservation de l’environnement, selon Amos Siwoi, PDG d’EcoCloud. « En exploitant l’énergie géothermique, nous répondons non seulement aux besoins de la région en matière de données, mais nous fixons également une nouvelle norme pour les infrastructures respectueuses de l’environnement », a-t-il déclaré.
Le nouveau centre de données débutera avec une charge informatique initiale de 100 MW, qui sera augmentée au fil des années pour atteindre 1 gigawatt. Il pourra être utilisé dans les télécommunications et d’autres secteurs. Sa mise en œuvre s’inscrit dans le cadre de la stratégie numérique du pays visant à faire du Kenya un hub technologique phare de la sous-région est-africaine en particulier et du continent en général.