Dans les années 1960, aux États-Unis, le mouvement des droits civiques, a entrainé une révolution de l’Afro qui a sitôt disparu. En effet, la majorité des afro-américaines s’est remis au défrisage sapant ainsi l’effort des activistes. En 2000, lorsque le mouvement de retour au naturel a une fois encore gagné le cœur de la majorité des femmes noires américaines, on pensait que ce dernier ne ferait pas non plus long feu. Puis, il a tenu, s’est répandu en Afrique et dans la diaspora.
Plus qu’un effet de mode, le naturel, on en parle encore en 2020 …et peut-être encore pour longtemps. Entre difficulté à trouver la bonne routine, à gagner en longueur et en épaisseur, à sublimer leurs cheveux, les femmes noires arborent malgré tout leur nuage et frisottis avec allure et fierté. Dans ce dossier consacré aux cheveux crépus, vous trouverez l’essentiel pour connaître et prendre soin de vos cheveux, les bons trucs pour lutter contre la casse et booster la pousse. Bref, des choses dont on ne vous a jamais parlé.
Le mouvement « Nappy » : plus qu’un effet de mode
D’une contraction entre « Natural » et « Happy », « Nappy », c’est le mouvement et le nom par lequel on désigne les femmes qui ont fait le choix de l’authenticité pour ce qui concerne leurs cheveux. Finis les défrisants qui dénaturent, abiment, fragilisent les cheveux crépus et qui ne sont autre que l’expression de l’aliénation et du résultat de la discrimination envers la race noire à qui les esclavagistes ont fait croire que les cheveux crépus sont affreux et pas hygiéniques.
Le rejet des cheveux lissés au défrisant ou au fer, c’est la revendication et l’acceptation de son identité, la fierté d’appartenir à la race noire. Le mouvement « Nappy » vient remettre en cause le standard caucasien de beauté qui a longtemps fait sa loi et s’exerce à s’imposer.
Pourquoi la femme noire a-t-elle les cheveux crépus ?
Les cheveux crépus sont des merveilles de la création et doivent leur particularité à la génétique et au climat tropical. Contrairement aux cheveux de type caucasien qui poussent de façon circulaire et droite, le type crépu a une forme elliptique définit depuis la racine du cheveu et pousse couché.
C’est la meilleure manière qu’ait trouvé la nature de protéger le cuir chevelu des noirs contre les brûlures du soleil. En effet, les cheveux crépus poussent de sorte à recouvrir toute la surface de la tête afin de la préserver des agressions du cuir chevelu exposé au soleil.
Le cheveu crépu est au cuir chevelu ce que la mélanine est à la peau sous nos climats ensoleillés et chauds. La nature ne fait rien au hasard. Nos cheveux sont ce qu’ils sont parce qu’ils ont été définis selon notre environnement de vie avec les spécificités qui sont les leurs.
Des cheveux beaux et longs à la portée de tous
La plupart des femmes noires qui ont opté pour le naturel rêvent d’une tignasse longue et belle. Mais du rêve à la réalité, beaucoup ont des difficultés à s’en sortir à cause de la méconnaissance des cheveux crépus et de ses besoins spécifiques, la comparaison et donc l’impatience, les mauvais gestes. Elles s’en prennent, souvent, à la génétique face à leurs multiples efforts infructueux occultant le véritable nœud du problème.
Le secret d’une bonne pousse repose sur l’hydratation, la technique de démêlage, la sélection des protéines, les coiffures protectrices, une alimentation saine. Avoir des cheveux doux, souples, beaux, résistants, qui ne cassent pas, qui ne font pas de fourches requiert un prix à payer. Des cheveux beaux et longs sont à la portée de tous indépendamment de la génétique, si on sait établir et suivre ces différentes routines :
*Une routine d’hydratation qui a pour objectif d’adoucir et assouplir les cheveux
*Une routine de soins qui a pour but de fortifier la fibre capillaire et réduire la casse
*Une routine de coiffure qui a pour finalité d’éviter la formation des fourches
Quelle routine d’hydratation adopter pour des cheveux souples et doux ?
Soumis aux agressions extérieures dont celles climatiques (vent, soleil, eau de mer, eau calcaire), mécaniques (le séchoir, brushing, élastiques, serre-tête, etc.), chimiques (abus de shampoings clarifiants, colorations, chlore des piscines, eau calcaire du robinet), les cheveux crépus deviennent extrêmement secs et cassants. Et des cheveux dont les tiges pilaires cassent tout le temps sont des cheveux qui stagnent en longueur.
La première particularité des cheveux crépus qui les rendent difficilement malléable et provoque la casse, c’est la sécheresse. En effet, les cheveux crépus sont naturellement secs en raison de l’insuffisance de sécrétion du sébum due à la petite taille des glandes sébacées, sa faible teneur en eau, sa faible porosité. Les cheveux secs se reconnaissent facilement par leur texture rêche et leur aspect terne. Ils sont fragiles, moins élastiques et cassants.
Il est important de les rendre malléable afin d’en faciliter le démêlage, car c’est une étape cruciale où les cheveux se cassent énormément. Plus, ils sont hydratés, plus ils sont malléables, et plus la casse est limitée. Pour répondre à la problématique de la déshydratation, il faut aux cheveux un apport en eau et en humectant (glycérine, le gel de gombo, le gel de lin, etc.) Puisque la majorité des tiges pilaires gardent difficilement, l’eau, il faut impérativement sceller l’eau dans les cheveux avec une huile puis une crème. C’est ce qu’on appelle la méthode L.O.C (Liquid-Oil-Cream).
Pour en finir avec les cheveux secs, à défaut de la méthode L.O.C, il est recommandé d’adopter un lait capillaire (mélange d’eau, d’huile et d’émulsifiant disponible dans les gammes des marques capillaires) et de sceller l’hydratation avec une huile végétale puis une crème.
Quelle routine de soin pour limiter la casse des cheveux ?
Plus les cheveux sont doux et malléables, moins ils s’emmêlent, plus la manipulation est facile, moins on tire sur la tige pilaire et la conséquence positive consiste en la réduction de la casse. L’hydratation quotidienne rend, certes, malléable les cheveux et facilite la manipulation, mais, elle ne répond pas au besoin profond d’hydratation des cheveux ainsi que de la nécessité de renforcer la racine capillaire.
Deux traitements sont requis pour des cheveux hydratés et forts : le masque hydratant et le masque réparateur protéiné.
Le masque hydratant
Les cheveux crépus étant peu poreux, ils ont besoin au-delà de l’hydratation quotidienne d’un traitement profond hydratant pour répondre efficacement à leur besoin en eau.
Voici un exemple de masque hydratant pour lutter contre des cheveux déshydratés, rêches et ternes :
Ingrédients et application
– Gel d’aloès
– Gel de lin (facultatif)
– Glycérine
Prendre une part égale de gels, y ajouter une cuillère à soupe de glycérine, puis porter le tout au mixeur ou battre à la main. Appliquer le mélange sur les cheveux secs ou légèrement mouillés, couvrir d’un bonnet et rincer (sans shampoing) après 45 min.
Le masque réparateur protéiné
Comme l’indique son nom, il vient réparer la tige capillaire qui a subi de multiples agressions et qui tend à s’abimer, s’affiner, se casser ou reste secs malgré les soins hydratants et les bains d’huile. Pour cette problématique, l’apport nécessaire aux cheveux est la protéine hydrolysée pour bien nourrir la tige et stimuler la pousse.
Les cheveux crépus sont constitués à 90% d’une protéine que l’on appelle la kératine. C’est cette protéine qui donne au cheveu sa texture et sa force. Lorsque sous l’effet des agressions, elle n’arrive plus à jouer son rôle, il faut un apport extérieur.
Il existe deux types de protéines : les entières et les hydrolysées.
Les entières (de grosses tailles à l’exemple de la protéine d’œuf, du quinoa, du germe de blé, de l’avoine) au lieu de pénétrer la fibre capillaire, vont former un film rigide autour des cheveux. Ce film apporte du tonus aux cheveux (et donc idéal pour les cheveux fins) mais le rend dur et cassant.
Les hydrolysées (de petites tailles à l’exemple de la protéine de soie, du collagène, de la kératine) pénètrent facilement la fibre capillaire et jouent deux rôles fondamentaux :
Elles attirent et retiennent les molécules d’eau et permettent ainsi aux cheveux d’être durablement hydraté.
Elles renforcent les cheveux de l’intérieur. Elles améliorent l’élasticité des cheveux et les rendent plus souple. La racine capillaire étant renforcée, le problème de la casse est résolu.
La meilleure protéine, selon les spécialistes, reste la kératine marquée « hydrolyzed keratin » dans les compositions. Elle est naturelle, en affinité avec la fibre capillaire et l’unique à réunir l’intégralité des 18 acides contenues dans la kératine du cheveu.
Passer des cheveux soyeux, hydratés et résistants aux cheveux rêches et cassants ou le contraire, cela ne tient qu’à un fil. Tout réside dans la sélection de sa protéine et de l’intensité de l’apport.
Il est, justement, important de bien sélectionner sa protéine au risque d’avoir un effet inverse à celui attendu. Beaucoup de femmes africaines utilisent souvent de la protéine d’œuf dans leurs compositions, or cette protéine ne pénètre aucunement la fibre et donc n’a d’autre impact sur le cheveu que de lui donner un aspect volumineux. Pourtant, le but premier d’une bonne protéine est de réparer et fortifier la fibre capillaire.
Les protéines hydrolysées sont du fertilisant pour retrouver une chevelure éclatante, mais l’abus peut avoir l’effet inverse notamment pour les cheveux à faible porosité. De ce fait, il est important de lire la composition des produits de marque avant tout achat ou utilisation. Connaître la teneur en protéines dans chaque produit qui entre dans sa routine, permet de contrôler l’intensité de l’apport. Plus on retrouve les protéines dans les 5 premiers ingrédients, plus le produit est riche en protéine.
Potassium cocoyl hydrolyzed collagen, cocoyl hydrolyzed keratin, hydrolysed silk ou hydrolyzed silk protein, hydrolyzed hair keratin, hydrolyzed Wheat Protein, hydrolyzed soy protein, jojoba protein, quinoa seed extract, etc. sont autant de protéines qui se retrouvent dans la plupart des produits capillaires (laits et crèmes compris).
Que faire pour éviter les fourches ?
Après la déshydratation, l’autre ennemi des cheveux crépus est la formation des fourches. Ce détail non négligeable est l’une des principales sources de cassure des cheveux et de leur stagnation. En effet, lorsque la pointe des cheveux est mal entretenue, elle devient fourchue et produit des nœuds qui au cours du démêlage entrainent la casse des cheveux.
Pour prévenir ce désagrément, deux dispositions sont requises :
Faire des nattes couchées pour protéger les pointes avant de dormir et faire un bain d’huile afin de nourrir les pointes. Une fois nourrie, il se forme moins de frictions lorsque les cheveux se touchent et donc moins de fourches.
Quelles marques de produit adopter pour des cheveux sains et beaux ?
Depuis la fièvre du Nappy, on ne compte plus les marques capillaires spécialisées dans les cheveux afro. Mais toutes ne sont pas adaptées et saines. Il est recommandé dans la panoplie des marques existantes de sélectionner celles qui proposent des produits sans sulfates, sans paraben et sans silicone.
Ces trois ingrédients sont des composés chimiques (certains dérivés du pétrole) qui n’apportent rien au cheveu si ce n’est de l’agresser, l’étouffer et de l’alourdir.
Voici quelques sélections de la rédaction du magazine Ocean’s News pour celles qui préfèrent les marques aux DIY (produits faits-maison)
La gamme Anti-secheresse au beurre de karité vierge de la marque Shea Moisture.
Elle nourrit, nettoie en profondeur et répare les cheveux secs et abimés tout en renforçant la fibre capillaire.
La gamme Long&Luxe des soins As I Am
Elle a un effet réparateur sur les cheveux abimés et favorise un cuir chevelu en meilleure santé pour des racines fortifiées, des cheveux longs et sains.
La gamme naturelle au beurre de karité de la marque Cantu
La marque Cantu est connue du public et est entrée dans les habitudes de nombreuses consommatrices qui en disent du bien.
La présente gamme est idéale pour hydrater et réparer les cheveux abîmés. Comme les deux précédentes, elle est formulée sans ingrédient agressif pour le cuir chevelu et les cheveux.
Le produit « Dông » de la marque Beauty Nap
Beauty Nap est l’une des références en matière de produits capillaires et cosmétiques au Togo. La gamme pour cheveux propose des produits avec 100% d’actifs naturels.
Le produit « Dong » a été conçu pour répondre aux besoins des cheveux dévitalisés. Il répare et renforce la fibre capillaire.
Astuce de grand-mère contre l’alopécie
L’alopécie est le grand cauchemar des nappies. Chute de cheveu localisée au niveau du front, des tempes, du vertex et dans la région occipitale, elle est généralement due à une traction provoquée par les tissages, les tresses, les extensions, chignons, etc.
Lorsqu’il y a traction sur les cheveux, il se produit une réaction inflammatoire autour de la racine et un durcissement progressif des fibres de collagène. Il s’agit de la fibrose. Cette fibrose entraine une destruction de la racine des cheveux (follicule pilaire) de sorte que les cheveux ne poussent plus à l’endroit où s’est produit la traction.
Si l’alopécie est traitée avant l’installation de la fibrose, c’est-à-dire dès le moment où l’on constate une chute, les cheveux peuvent repousser. De nombreuses solutions ont été apportées par les marques capillaires, mais une astuce naturelle fait ses preuves : le jus de citron naturel.
Il est à appliquer deux à trois fois par jour avec de légers massages sur la partie traumatisée jusqu’à la repousse. C’est une solution simple, efficace et peu couteux.
Le retour au cheveu naturel, une belle aventure : Témoignages
Corazon Amegboh-Kadangah, entrepreneure capillaire
« Je suis devenue nappy, il y’a 3 ans, par un concours de circonstance. Je lorgnais sur une coiffure particulière qui ne pouvait être réalisée qu’à partir de cheveux naturels et je n’ai pas eu le choix. Pour ce qui concerne l’entretien, je m’en sors assez bien et suis à l’aise avec mes cheveux. J’entends souvent dire que les cheveux naturels sont budgetivores en ce qui concerne les produits de soin, mais je n’ai pas remarqué à mon niveau ; peut-être parce que mes soins, je les confectionne personnellement. J’en ai même commencé par commercialiser sur demande. J’ai eu des difficultés à faire accepter ce choix à mon entourage surtout mon époux et ma maman. Ça m’a affecté au début, mais actuellement c’est gérable. Le retour au naturel, c’est un choix à vie pour moi. Je suis nappy à 100% et je le demeure.»
Bienvenida Valdecasas, entrepreneure
« Mon retour au naturel date d’il y a 5 ans. J’ai un cuir chevelu extrêmement sensible et les moments de défrisage était devenus particulièrement éprouvants pour moi. Néanmoins, ce qui a motivé mon adhésion au mouvement Nappy, c’est la recherche du volume. Pour l’entretien de mes cheveux, je préfère les soins faits-maison qui sont plus économiques pour moi. Il est, à mon avis, inutile de vouloir essayer tous les produits qui nous sont proposés. Il faut trouver le soin qui va pour ses cheveux et s’en tenir. Je salue ce mouvement de retour au naturel, car il est le symbole de l’acceptation de soi, de la fierté de ses cheveux naturels. Je ne pense pas changer d’avis un jour et retourner au défrisage. J’invite mes sœurs à la patience afin de connaître leur cheveu. Il est, également, important que nous apprenions aux enfants à aimer leur cheveu. »
Estelle Manou, Ingénieure
« Le mouvement Nappy pour moi est une belle tendance, un retour aux sources, une réappropriation de notre identité capillaire. Ça nous offre des possibilités et c’est vraiment génial. Parlant de soins, au début, je voulais être totalement naturelle en utilisant le beurre de karité et autres astuces (question de limiter les coûts aussi), mais ça ne me réussissait pas. Mes cheveux sont très secs, denses avec beaucoup de nœuds et ça me prenait énormément de temps. Aujourd’hui, avec l’utilisation des produits américains beaucoup plus efficaces mais chers, je prends un peu plus de plaisir à m’en occuper et ça me fait gagner du temps. Mes cheveux sont plus doux et bien hydratés. Cela ne m’empêche pas de me tresser ou porter foulards et perruques lorsque j’ai la flemme. Je n’ai pas de problème avec mon entourage pour ce qui concerne mon choix. Il s’agit de ma tête et chacun fait ce qu’il veut de sa tête. J’aime les regards admiratifs quand je sors avec mon gros afro. Mais je ne suis pas certaine que mon choix va durer. Parfois, j’ai envie de me défriser d’autres fois de tout raser. Peut-être que dans quelques mois, je ferai l’un ou l’autre. Ça dépendra de mon état d’esprit. »
Precious Ada, logisticienne
« Pour moi, le mouvement Nappy, c’est comme un retour aux sources, une affirmation de soi, de sa culture. Je n’ai aucune difficulté à soigner et entretenir mes cheveux. Il suffit de connaître son type de cheveu et savoir quoi y mettre. En outre, il y a aujourd’hui une panoplie de produits naturels à portée. Au pire des cas, il y a toujours le beurre de karité qui est mon allié. Je n’ai pas non plus eu à me battre contre mon entourage pour faire accepter mon choix qui est d’ailleurs pour la vie. C’est depuis 7 ans que cette aventure a commencé. »
Lynda Gray Etou, distributrice de produits d’entretien des cheveux naturels
« Je suis revenue au naturel depuis janvier 2013 par suivisme. C’était la tendance du moment, donc j’ai suivi. Mais j’ai fini par prendre goût et aimer la chose au point qu’aujourd’hui, je distribue les produits pour l’entretien des cheveux crépus. Mes soins, je préfère les faire à la maison que de passer du temps dans un salon de coiffure. J’ai beaucoup appris à partir d’internet et je m’en sors bien à partir des produits de base à portée de main (karité, cacao, miel, aloe vera, huile de coco, etc). Néanmoins, il m’arrive d’utiliser les produits de marque bien que j’en trouve certains un peu coûteux. Certes, les soins et l’entretien des cheveux demandent un certain investissement, mais je peux dire que c’est gérable pour mon portefeuille. Au début de cette aventure, il y a eu des moqueries, mais je ne me suis pas laissée faire. D’ailleurs, certaines parmi celles qui murmuraient ont fini par rallier le mouvement. Au sujet de la vague du retour au naturel, je crois qu’il y a une prise de conscience et j’en suis ravie. Personnellement, lorsque j’ai laissé mes cheveux au naturel, j’ai remarqué que mes céphalées qui perduraient en dépit de la prise d’antalgiques ont tout simplement disparu. Coïncidence ou effet positif de l’arrêt des défrisants ? Je n’en sais trop rien. Mais, ceci m’encourage, entre autres, à ne jamais retourner au défrisage. »
La folie du crépu maintenant et pour toujours
La science des cheveux n’est pas exacte. En effet, chaque texture (fin, épais, frisés, crépu, ondulé, etc.) a ses spécificités. D’une personne à une autre, les résultats avec un même produit peuvent varier. Ceci exige une attention accrue sur la manière dont ses cheveux réagissent, surtout, aux protéines.
Les produits miracles, ça n’existe pas. Seuls, la persévérance, la bonne balance hydratation/protéine, un démêlage en douceur sont les gages d’une chevelure saine, bien hydratée, belle, résistante et éclatante.
La folie du crépu, pourvu qu’elle dure et vivement un monde dans lequel chaque femme entretienne un autre rapport à ses cheveux et ose les montrer…sans rajout.