Dans le cadre du concours d’écriture “Le livre contre les maux de la cité 2021”, le comité d’organisation a clôturé, samedi 07 août 2021, une série de formations dans les locaux du Club Le Littéraire Togo. Il s’agissait d’un atelier d’orientation de création littéraire à l’endroit des 13 candidats togolais présélectionnés pour l’édition de cette année.
Trois jours d’échanges, de prise de contact avec les initiés de l’écriture. Les candidats représentant le Togo à la 6e édition du concours Le Livre contre les maux de la cité ont été outillés pour la suite de cette compétition d’écriture. Initiative de l’Association Écrivains Humanistes du Bénin, le concours Le livre contre les maux de la cité est lancé à l’endroit des jeunes plumes qui n’ont jamais été publiés, et dont l’âge est compris entre 18-30 ans. Quatre pays de l’Afrique de l’Ouest ont été ciblés pour ce concours : Le Bénin, le Togo, la Côte d’Ivoire et le Niger.
Dans le processus établi par le comité d’organisation, le concours est à la phase d’atelier d’orientation. Amorcé au Bénin, cet atelier est un processus d’orientation et de directive par lequel les candidats acquiert des connaissances ayant trait aux critères et aux principes de bases en écriture. Dirigé par des écrivains, des éditeurs ou des personnes ressources en écriture, cette étape permet aux candidats de procéder à la réécriture de leurs manuscrits, pour qu’ils soient plus concis et cohérents.
Pour cette session, cet atelier au Togo a été plus spécifique dans une lignée de séances pratiques et de diagnostics. Ces séances ont débouché sur des approches de solutions, face aux différentes inquiétudes que les candidats rencontrent lors de la mise en œuvre de leurs manuscrits. Genre Nouvelliste imposé aux candidats, les écrivains Erroce Yanclo, Kutsonya Kalbesh et Nana Tecla ont été les formateurs à avoir accompagné les candidats lors de cet atelier. « Cette année, l’atelier s’est plus centré sur un travail de diagnostic. Chaque candidat a pu exposer ses inquiétudes liées à l’écrit. Et nous, nous avons dans la mesure du possible pu leur trouver des approches de solutions tirées de nos propres expériences », a expliqué l’écrivain togolais Kutsonya Kalbesh.
« Lors de cet atelier, j’ai beaucoup plus appris sur le genre de la Nouvelle. Je dirai que cet atelier m’a permis de mettre en question mon manuscrit et de créer en moi un rebondissement pour améliorer mon texte et espérer gagner ce concours », commente une participante.
Lutte contre les violences faites aux filles et aux femmes
La 6e édition du concours Le Livre contre les maux de la cité se déroule autour du thème : « Lutte contre les violences faites aux filles et aux femmes : regard et contributions des jeunes écrivains ouest africains ». « Nous avons choisi le thème sur la violence faite à la gent féminine parce que malgré l’effort consenti par les uns et les autres, ce fléau prend de l’ampleur dans nos sociétés. Notre particularité étant de traiter les maux de la société par le livre, nous nous référons aux divers thèmes de l’actualité », a expliqué le président de l’Association Écrivains Humanistes du Bénin, Camille A. SEGNIGBINDE, à la rédaction de Ocean’s News.
Les candidats ont pour obligation de présenter des manuscrits de Nouvelliste, traitant ce thème qui doit être au maximum abordé sur cinq pages. Ils seront analysés et évalués par un jury international. Après délibération, le jury dévoilera lors de la cérémonie apothéose du concours, en novembre 2021 au Bénin, le lauréat du “Prix Ecrivains Humanistes Plume Junior 2021”.
Pour rappel, la 6e édition du concours Le livre contre les maux de la cité a été lancée le 06 mai 2021. Après la phase des présélections des manuscrits par le comité d’organisation, il a été retenu 16 candidats au Bénin, 13 au Togo, 13 en Côte d’Ivoire et 11 au Niger.
Le Livre contre les maux de la cité
Le concours Le Livre contre les maux de la cité est une initiative de l’Association des Écrivains Humanistes du Bénin. Il s’agit d’une Organisation non lucrative d’écrivains, de partisans de la littérature, qui croient aux pansements des maux de la société grâce au livre. Lancé depuis 2013, l’équipe d’organisation a pour ambition d’identifier, de relever et de booster les talents d’écriture dans les pays d’Afrique de l’Ouest, en vue de promouvoir la littérature africaine. « Les jeunes plumes de l’Afrique de l’Ouest manquent d’accompagnement et de coaching pour la mise en œuvre parfaite de leurs œuvres. Face à ce constat, nous nous sommes regroupés en Association pour les aider et identifier la performance de ces jeunes plumes », martèle le président de l’Association, Camille A. SEGNIGBINDE
Basée au Bénin, l’association est au service des jeunes, des amoureux de lecture et d’écriture. Pour identifier leurs vocations et performance, elle initie des ateliers, des rencontres littéraires et des programmes d’échanges dans les établissements scolaires du Bénin.
Collaboratrice avec plusieurs pays de l’Afrique de l’Ouest, elle est en partenariat avec certains organismes comme Le Club Le Littéraire Togo, le Bureau de la coopération Suisse au Bénin, les Editions Encres Universelles et les Nouvelles Éditions du Sahel.