L’université de Rwanda (UR) envisage pour les prochaines années universitaires, une réforme des programmes pédagogiques.
Dans l’optique de favoriser une ouverture rapide vers les secteurs d’emplois, l’université de Rwanda va procéder à la suppression de certaines filières jugées à faible employabilité, au profil d’autres départements spécialisés dans le domaine des arts et des sciences sociales. Les responsables du principal établissement d’enseignement supérieur du Rwanda (UR), ont opté pour une réforme des programmes d’enseignement au sein de l’établissement. Cette réforme consiste à entamer le retrait de certaines filières d’enseignement pour l’intégration d’autres.
En raison du taux des secteurs administratifs bas en Afrique, l’Université de Rwanda considère certaines filières d’enseignement non favorable à l’emploi. Pour permettre aux étudiants d’avoir une ouverture d’emplois, en fin de leurs parcours estudiantins, certains départements pédagogiques ont été jugés adéquats pour leurs formations et leurs expériences professionnelles. « Nous avons vu que certains des programmes que nous proposons à l’université sont bons et pertinents pour le marché, tandis que d’autres ne le sont pas. C’est la raison pour laquelle nous avons décidé d’entreprendre un examen complet de tous les programmes que nous proposons à l’UR », a expliqué Dr Emile Bienvenu, vice-chancelier adjoint par intérim des universités et de la recherche à l’UR, lors d’un entretien accordé à nos confrères d’University World News.
Le processus de réforme est prévu pour prendre fin entre novembre et décembre 2021, en vue d’adopter un nouveau programme la prochaine rentrée académique. Pour y parvenir, l’université a lancé une étude de marché d’emploi. Le but, c’est de parvenir à révéler les filières les moins porteuses et les besoins du marché de l’emploi, qui seront introduits dans les programmes d’enseignement.
Par ailleurs, les filières privilégiées sont celles scientifiques. L’UR a en vue d’inscrire ces programmes dans le développement de l’enseignement des STEM (Sciences, technologies, ingénierie et mathématiques). Avoir 90% des étudiants en STEM contre 10% pour les non-STEM, est le but principal.
Les domaines d’enseignement non-STEM seront supprimés. Toutefois, certaines facultés comme le droit, l’interprétation et la gestion d’événements resteront prioritaires. Le Rwanda est un pays touristique et événementielle qui a besoin des cadres de ces filières.