Les chaînes de valeurs agricoles se tissent partout en Afrique et le cas du groupement des femmes de NDiorol est l’un des exemples les plus réussis. Assistées par une ONG, celles-ci s’illustrent principalement dans la production et la transformation de fruits et légumes en Mauritanie.
Grâce à un projet de formation initié par l’ONG Banlieues du Monde en Mauritanie, 150 agricultrices de NDiorol arrivent désormais à transformer et à commercialiser le surplus de leur production.
Outre les techniques d’agriculture et de transformation de fruits et légumes, l’ONG met en place des sessions d’alphabétisation en langues nationales et des formations pour certaines tâches administratives comme la comptabilité.
« Nos activités permettent de produire plusieurs espèces de légumes : tomate, carotte, aubergine, oignon, piment, mais aussi des fruits, notamment les mangues et citrons », a déclaré Oumou Salif Moussa, présidente de la Coopérative des Femmes de Ndiorol.
Bien outillées, les femmes de NDiorol contribuent ainsi au volume de production national des fruits et légumes, car même si une partie est réservée à la consommation, la commercialisation représente aussi une étape importante du processus.
Nous soulignerons toutefois l’aspect sociétal des actions de l’ONG Banlieues du Monde qui apporte sans doute un équilibre dans la localité de NDiorol. « Ici, les enfants et la population, de manière générale, ne sont pas confrontés à l’épineux problème de la malnutrition, grâce à nos produits qui contribuent à l’équilibre alimentaire de la communauté », a affirmé Oumou Salif Moussa
« Nos revenus permettent de prendre en charge les frais de scolarisation des enfants et de soutenir les pères de familles dans plusieurs domaines, en transformant une partie de la production, qui est commercialisée », a précisé pour sa part Aïssata Moussa Sow, membre de la coopérative et formatrice en production et la transformation de fruits et légumes.
