Dans la Préfecture de l’Avé, dans le canton d’Assahoun, une infection de peste porcine africaine (PPA) fait rage depuis mi-avril. Elle a déjà tué plus d’une quarantaine de têtes au sein d’un élevage.
Face à ce nouvel ennemi qu’est la peste porcine africaine, et après des analyses confirmant la présence du virus, Noel Koutera Bataka, vient de procéder à travers un arrêté ministériel, à une déclaration d’infection animale.
Pour tuer toute possibilité de propagation, les mesures suivantes ont été prises : l’abattage et la destruction de tous les porcs résiduels ainsi que les produits dérivés dans toutes les exploitations porcines environnantes du foyer dans le canton d’Assahoun, la désinfection et un vide sanitaire de 06 mois, l’interdiction de mouvements des porcs, de leurs produits dérivés ainsi que le matériel d’élevage et des aliments pour animaux dans la zone d’infection pour une période de 06 mois.
Le retour à la normale en matière d’élevage dans ces localités se fera sur autorisation du ministre et après la mise en place de porcs sentinelles. Enfin, une indemnisation sera accordée aux éleveurs dont les animaux seront abattus et détruits par les services vétérinaires, selon la grille d’indemnisation en vigueur au Togo.
En rappel, la peste porcine africaine est une maladie animale (endémique en Afrique subsaharienne). Elle est due à un virus transmis par les tiques, qui touche exclusivement les porcs domestiques et les phacochères. Quoi qu’elle ne touche pas la santé humaine, elle est toutefois source d’énormes dégâts socio-économiques.
En août 2019, la FAO annonçait ainsi que cinq (05) millions de porcs ont été abattus ou décédés en Asie des suites de l’épidémie. Une estimation fait prévoyait que 200 millions de têtes vont devoir être abattus rien qu’en Chine.