La Banque mondiale a publié récemment un classement des pays Africains promoteurs des droits des femmes. Le Togo occupe la 7e place devant la Côte d’Ivoire, le Ghana ou encore le Nigeria.
La question de l’inégalité de genre perdure d’âge en âge. Les femmes sont victimes de violences sexuelle, conjugale, et de discrimination professionnelle et salariale. Trop souvent, elles n’ont pas accès à l’éducation, et aux soins de santé. Cependant, nombreuses sont les luttes qui ont été lancées. Ces dernières se poursuivent dans le dessein d’atteindre une autonomisation complète et l’épanouissement des femmes et aux respects de leurs droits. La Banque mondiale s’est ainsi lancée dans le classement des pays Africains dans la promotion des droits de la femme.
Dans certains pays de l’Afrique, la promotion des droits de la femme a connu une ascension ces dernières années. C’est le cas pour les Maurice, l’Afrique du Sud, le Zimbabwe, Cap-Vert, la Namibie, le Sao Tomé et Principe, le Togo. Ces pays occupent respectivement les sept (07) premières places du classement. Toutefois, il reste beaucoup à faire dans tout le continent afin d’atteindre cet idéal tant voulu pour l’égalité de genre.
Pour classer tous les pays africains, la Banque mondiale s’est appuyée sur une vaste palette d’indicateurs réunis en trois grands critères : le développement humain, les opportunités économiques et la place accordée dans les institutions. Un ensemble réuni en un seul et même index allant de 0 à 100, la meilleure note soit l’égalité parfaite entre les genres. L’objectif caché derrière cet index mis en place par la Banque mondiale est de « prouver aux leaders africains qu’ils doivent faire sauter les verrous empêchant les femmes de contribuer au développement du continent ».
Chaque pays détient des points forts et faibles qui lui sont propres dans cette lutte contre l’inégalité de genre. Dans bon nombre de régions, l’écart entre les genres s’est remarquablement réduit, dans les écoles presque autant de filles que de garçons sont désormais inscrits. Les femmes occupant des postes de responsabilité au sein de grandes institutions ont augmenté. Mais le taux de filles qui n’achèvent pas leur scolarité, et de celles qui subissent des violences sexistes reste élevé. Par ailleurs, la qualité des soins de santé et de reproduction sexuelle s’est à peine améliorée.
Il est donc primordial pour chaque pays, en passant par les grandes instances décisionnelles, les citoyens de se lancer collectivement et individuellement dans cette promotion des droits de la femme afin d’atteindre cet idéal commun.