Le Kenya reçoit un financement de 238 millions $ pour la ville intelligente de Konza Technopolis. Cet investissement issu d’un partenariat avec la banque publique d’export-import de Corée du Sud, Korea Eximbank, vise à faire du Kenya un pôle technologique de premier plan en Afrique.
Le Kenya poursuit son ambition de devenir dans les prochaines années un pôle technologique de premier plan en Afrique. Les autorités du pays ont annoncé un partenariat avec Korea Eximbank. Une collaboration qui permet au Kenya d’injecter 238 millions $ pour la finalisation de la ville intelligente de Konza Technopolis.
Le Kenya s’inscrit résolument dans la voie de l’innovation technologique avec l’annonce de cet important financement pour Konza Technopolis. Cet ambitieux projet, lancé en 2012 sous le nom de Konza Technology City, vise à transformer la région en un hub d’excellence pour les technologies de l’information et de la communication (TIC), et à renforcer la position du pays en tant que leader technologique en Afrique.
La signature de l’accord de financement entre le gouvernement kényan et la Korea Eximbank représente une importante avancée dans le développement de Konza Technopolis. Initialement conçu dans le cadre du plan de développement national du Kenya Vision 2030, Konza Technopolis est bien plus qu’un simple projet de développement urbain. C’est une vision pour l’avenir du pays, axée sur la création d’un écosystème dynamique de technologies de pointe, d’innovation et d’éducation, capable de rivaliser à l’échelle mondiale.
Avec l’accent qui sera de plus en plus mis sur des domaines tels que l’intelligence artificielle, la robotique et les technologies émergentes, le Kenya aspire à renforcer sa compétitivité régionale et mondiale, et à créer des opportunités d’emploi de qualité pour sa population. C’était d’ailleurs l’une des priorités du président William Ruto lors de sa prise de pouvoir en 2022.
« L’administration renforcera Konza Technopolis pour rassembler l’industrie, les institutions universitaires et d’autres innovateurs pour co-investir dans les technologies émergentes afin de créer des emplois de haute qualité qui s’appuient sur l’intelligence artificielle, la robotique et d’autres technologies, et ainsi améliorer notre compétitivité régionale et mondiale », a-t-il déclaré.