En février 2023, la start-up Bolt, spécialisée dans l’e-mobilité, a annoncé un investissement de 500 millions de dollars sur les deux prochaines années afin d’accélérer sa croissance en Afrique. Depuis le début de l’année 2024, la start-up estonienne multiplie les ouvertures dans de nouveaux pays sur le continent.
L’une des récentes expansions de la start-up Bolt s’est concrétisée au Caire, en Égypte, et a été annoncée par le cofondateur Martin Villig dans un post sur X le lundi 4 mars 2024. L’Égypte devient ainsi le quinzième pays où Bolt s’implante, le deuxième en Afrique du Nord après la Tunisie en 2019.
Pour s’imposer sur ce marché, start-up Bolt a décidé de ne pas prélever de commission de 15% chez les chauffeurs durant les six premiers mois et d’offrir une réduction de 50% aux clients. Eduard Suchanek, directeur régional de la start-up estonienne pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord, souligne l’engagement de la start-up à révolutionner la mobilité dans la région en proposant des solutions adaptées aux besoins des particuliers et des entreprises.
La start-up Bolt s’appuie sur ses investissements pour soutenir sa croissance sur le continent, alors que les financements dans le secteur technologique sont en baisse. Selon les données du fonds de capital-investissement Partech Africa, les investissements ont diminué de 54% à 2,3 milliards de dollars. Cette tendance a impacté le segment de l’e-mobilité, avec une chute de plus de 75% du total de capital levé, passant de 195 millions de dollars en 2022 à 48 millions en 2023.
La start-up estonienne a déjà prévu son plan de croissance en investissant 500 millions de dollars sur le continent africain sur les deux prochaines années dès février 2023.
Avec son récent développement en Égypte, Bolt vise à étendre sa présence en Afrique du Nord et au Moyen-Orient (MENA), une région actuellement dominée par Uber et Careem.