Dans le nouvel élan de mondialisation et de vulgarisation de la fintech, les pays africains se sont ouverts à la donne afin de faciliter la vie de leurs compatriotes. Selon le rapport 2020 de Global Fintech Index City Ranking, l’Afrique compte aujourd’hui quelques-uns des hubs de la fintech les plus dynamiques au monde. Des paiements mobiles à la crypto-monnaie, en passant par les crédits numériques à la place des cartes en plastique et des agences bancaires, c’est là le choix fait par certains pays africains. Dans le lot de ces jeunes entrepreneurs du continent qui se privent de sommeil pour permettre aux populations africaines de jouir des avantages qu’offre cette nouvelle forme d’industrie financière, on retrouve Edem Adjamagbo, qui essaie d’écrire son histoire avec sa startup Semoa Group.
Depuis près de 3 ans dans le domaine de la Fintech en Afrique, le nom de l’entrepreneur togolais Edem Adjamagbo est devenu quasi-incontournable. Cette réputation, il l’a construite grâce à son travail acharné et surtout son désir de voir les choses changer. Portrait d’un génie africain qui marquera sûrement les mémoires de bien de générations.
Le parcours d’un ‘’fou’’ du travail
Grandir dans les bas quartiers de Kodjoviakopé, en plein cœur de la capitale togolaise n’a été en rien un frein pour l’ascension d’Edem Adjamagbo. Bien au contraire, ce fut pour lui une source de motivation lorsqu’il eut l’opportunité d’aller étudier en France où, il ressort ingénieur en business intelligence, diplômé de l’école Polytech de Nantes avec les honneurs.
En 2012, à l’époque encore jeune étudiant, Edem Adjamagbo crée AEConsult, une société de conseil spécialisée en informatique. Une fois sa formation achevée, il travaille en tant que consultant en Business Intelligence chez Sopra Steria puis devient plus tard le Responsable du système d’information du réseau Le Journal des Entreprises, une référence dans le domaine.
Malgré les avantages de sa fonction, l’actuel directeur de Semoa Group ne se sentait pas à sa place. Il raconte : « Je voulais pouvoir piloter ce qu’on appelle un centre de service. Moi le développement en fait, ça ne m’intéressait pas. J’étais tout le temps dans le bureau du chef de projets pour voir comment il bosse et c’est cela qui m’intéressait. Du coup, le sujet n’était pas financier à ce moment-là, je voulais plus apprendre ».
Quelque temps après, Edem a le mal du pays. Mais surtout, il avait… RETROUVEZ L’INTEGRALITE DE CET ARTICLE DANS LE 16E NUEMRO DU MAGAZINE OCEAN’S NEWS A TELECHARGER GRATUITEMENT.
