Les violences faites aux femmes et aux jeunes filles se présentent sous de multiples formes et peuvent être exercées dans tous les domaines de la vie notamment en couple, en famille, au travail, dans les écoles et dans tous les secteurs de la société. Elles peuvent être d’ordre psychologique, physique, sexuel, économique, administratif, etc.
Malgré les efforts significatifs observés de part et d’autre ces dernières décennies pour mettre fin aux violences faites aux femmes et aux Jeunes filles, ou du moins les limiter en Afrique et au Togo en particulier, on constate qu’elles gagnent de plus en plus de terrain.
Selon un récent rapport publié par Plan International, douze (12) millions de filles sont mariées de force chaque année et trois (03) millions menacées par l’excision par an dans le monde. En 2018, l’ONU dressait un bilan de 87.000 femmes tuées de manière intentionnelle. Des chiffres alarmants qui donnent à réfléchir et à se poser la question : QUE DOIT-ON FAIRE ?
Cette question, la rédaction du magazine l’a posée à des jeunes militants contre ces violences et acteurs défenseurs des droits de l’homme : Edwige Adjo Mensah, Ambassadrice de la Jeunesse UNICEF – Togo pense que cela doit passer par une de prise de conscience de la part des personnes qui violentent.
« Il faut faire comprendre à celles qui se font violenter que ce n’est pas de leur faute, ce n’est pas quelque chose de normal. Quelle que soit la forme de violence, elles ont le droit de dire non, rien ne justifie qu’on puisse violenter une femme. Je pense que c’est surtout une question de prise de conscience de la part des personnes qui violentent pour savoir qu’il y a mille et un moyen pour pouvoir régler des problèmes à part la violence. C’est vraiment important qu’on puisse mettre l’accent dessus, rien ne justifie le fait de violenter une femme et c’est une éducation qu’il faut pouvoir se donner à soi-même pour pouvoir se contrôler, se maîtriser, avoir une maîtrise de soi pour ne pas se laisser emporter et pouvoir violenter une personne ou une femme », Edwige Adjo Mensah
« L’éducation et la mauvaise compréhension de nos cultures et traditions font persister les violences basées sur le genre notamment la question des violences faites aux femmes et aux jeunes filles. Le défi aujourd’hui à mon avis est d’amener les victimes à en parler. C’est vraiment le seul remède. Parce que si tu ne dis pas que tu souffres, on ne peut pas t’aider et ayant été victime de viol, je peux vous assurer combien le silence pèse sur tous les aspects de votre vie jusqu’à ce que vous décidiez de soigner cette plaie et d’avancer. », Reyhanath TOURE-MAMADOU, Communicante, Présidente de l’association Life Style basée à Lomé (Togo).
Il revient donc de changer les croyances néfastes qui sont au cœur de ce problème. Ce qui est appris peut-être désappris dit-on souvent. Les violences faites aux femmes et aux jeunes filles prennent des formes très diverses : violences domestiques, harcèlement ou agressions sexuelles, mariage précoce et forcé, exploitation sexuelle et les mutilations génitales notamment.
Elles trouvent leurs origines dans les inégalités auxquelles les femmes et les filles font face toute leur vie, de l’enfance à la vieillesse. À travers le monde, l’ONG Plan International agit pour mettre fins aux violences telles que le harcèlement sexuel, dans la rue, à l’école ou au travail ; les mutilations génitales féminines ; les mariages d’enfants ; les agressions sexuelles ; les viols et féminicides.
Pour Edwige APEDO, Journaliste, Directrice de Publication du site d’informations togolais Djena Info, pour que le fléau soit éradiqué, il faut que nos gouvernements tapent du poing sur la table.
« Les violences faites aux femmes et aux jeunes filles sont une atteinte aux droits de la gent féminine. Dans le monde… [LISEZ L’INTÉGRALITÉ DE L’ARTICLE EN TÉLÉCHARGEANT LE 14e NUMÉRO DU MAGAZINE OCEAN’S NEWS].