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Soudan : près de 498 enfants sont morts de faims en 4 mois

Guerre au Soudan Guerre au Soudan

Les conséquences de la guerre au Soudan sur la population suscitent une inquiétude grandissante, a alerté, mardi 22 août 2023, l’ONG Save the Children. Dans ce pays où un habitant sur trois mange difficilement à sa faim, la guerre a entrainé la mort d’au moins 498 enfants, en seulement quatre mois.

Parmi les victimes de la guerre au Soudan, les enfants paient le prix le plus lourd. Au cours de ces quatre mois de conflit, les chiffres témoignent d’une tragédie d’envergure chez les plus jeunes. « Des enfants meurent de faim alors que cela aurait tout à fait pu être évité. Au moins 498 enfants au Soudan et probablement des centaines d’autres sont morts de faim. Nous n’aurions jamais imaginé voir autant d’enfants mourir de faim, mais c’est la nouvelle réalité du Soudan », a rapporté, Arif Noor, directeur de l’ONG Save the Children au Soudan. 

Le bilan pourrait s’assombrir davantage, car Save the Children a été contrainte de suspendre ses opérations en raison de l’impossibilité d’intervenir au cœur des combats. La population soudanaise, et en particulier les enfants, sont plongés dans une crise de malnutrition extrême. Cependant, l’usine qui produisait 60 % des traitements nutritionnels destinés aux enfants a été détruite en mai 2023.

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La guerre au Soudan oppose l’armée aux Forces de soutien rapide (FSR) et des groupes paramilitaires. Selon les spécialistes, elle pourrait s’étendre sur plusieurs années. Depuis le 15 avril 2023, elle a causé environ 5 000 décès, d’après un bilan établi par l’ONG Armed Conflict Location & Event Data Project (Acled). Plus de quatre millions de personnes ont également été contraintes de fuir leurs foyers. 

Face à cette tragédie, la communauté internationale éprouve des difficultés à financer l’aide destinée aux déplacés, réfugiés, blessés et victimes de violences sexuelles. Tandis que les instances de justice internationale s’inquiètent des « crimes de guerre« . Les acteurs humanitaires, entravés dans leurs actions par les autorités et exposés à des attaques, font savoir qu’ils n’ont reçu que 27 % des financements nécessaires.

Mardi, les violences se sont poursuivies principalement à Khartoum et au Darfour. Une région occidentale aussi vaste que la France où vit un quart des quelque 48 millions de Soudanais. Dans cette région, les affrontements sont concentrés à Nyala, chef-lieu du Darfour-Sud, où depuis le 11 août 2023, les événements ont entraîné « 60 décès, 250 blessés et 50 000 déplacés », selon les Nations Unies.

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Alors que les combats empêchent le passage des convois humanitaires, l’hôpital turc, dernier établissement encore opérationnel à Nyala, peine à faire face à l’afflux de blessés. Les conflits se sont également étendus à el-Facher, chef-lieu du Darfour-Nord. D’après le laboratoire de recherche humanitaire de l’Université américaine de Yale, au moins 27 localités du Darfour ont été ravagées par les FSR et des milices arabes alliées.

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