Qui sont les 10 pays africains les plus endettés auprès du FMI en 2024 ? La dette mondiale connaît une légère baisse pour la deuxième année consécutive, mais de nombreux pays africains continuent de faire face à une charge d’endettement importante, notamment auprès du Fonds Monétaire International (FMI).
Chiffrée aujourd’hui à 235 000 milliards de dollars, la dette mondiale frappe certaines nations africaines qui ont vu leur dette augmenter de façon préoccupante, notamment l’Égypte qui vient en tête des 10 pays africains les plus endettés auprès du FMI en 2024.
En tête du classement des 10 pays africains les plus endettés auprès du FMI en 2024, l’Égypte a une dette de 10,05 milliards de dollars à la fin du troisième trimestre 2024. Le pays, confronté à de multiples défis économiques, a largement sollicité le FMI pour obtenir des financements destinés à stabiliser son économie. Cette dépendance financière a augmenté le fardeau de sa dette nationale.
Classement des 10 pays africains les plus endettés auprès du FMI en 2024
En dehors de l’Égypte, plusieurs autres nations africaines figurent dans le top 10 des pays les plus endettés auprès du FMI :
- 1. Égypte : 10,05 milliards de dollars
- 2. Angola : 2,98 milliards de dollars
- 3. Kenya : 2,56 milliards de dollars
- 4. Ghana : 2,27 milliards de dollars
- 5. Côte d’Ivoire : 2,24 milliards de dollars
- 6. République Démocratique du Congo : 1,59 milliard de dollars
- 7. Afrique du Sud : 1,52 milliard de dollars
- 8. Sénégal : 1,13 milliard de dollars
- 9. Cameroun : 1,13 milliard de dollars
- 10. Éthiopie : 1,09 milliard de dollars
Ces chiffres reflètent la dépendance de certains pays africains à l’égard du FMI pour faire face à leurs crises économiques. Cette dette n’est toutefois pas sans conséquences, car elle exerce une pression sur les économies nationales et peut compromettre la souveraineté économique à long terme.
Le recours au FMI a permis à plusieurs pays d’éviter des crises financières importantes, mais il a également engendré des répercussions importantes. En effet, les politiques d’ajustement structurel souvent imposées par le fonds, telles que la réduction des dépenses publiques ou les réformes fiscales, peuvent affecter la croissance économique.