La croissance économique du Ghana devrait se situer à 4,3 % en 2024, un niveau bien plus élevé que celui enregistré en 2023 (2,9 %). Elle devrait également atteindre 4,5 % en 2025, grâce notamment à la reprise de la demande intérieure, à la hausse des dépenses publiques et à l’augmentation des investissements étrangers.
Selon un rapport sur la croissance économique du Ghana, la consommation des ménages sera l’un des principaux moteurs en 2024, dans un contexte de reflux de l’inflation, précise la même source. Après avoir atteint une moyenne de 24,2 % durant le premier trimestre, l’indice des prix à la consommation suivra une tendance baissière pour s’établir à 19,5 %, d’ici à la fin de cette année.
Le rapport publié par Fitch Solutions Country Risk & Industry Research le mardi 25 juin 2024, la croissance économique du Ghana devrait croitre pour atteindre 4,5% en 2025, grâce surtout à la reprise de la demande intérieure, la hausse des dépenses publiques et l’augmentation des investissements étrangers.
Une augmentation attendue des dépenses publiques dans le domaine des prestations sociales avant les élections générales prévues en décembre prochain, devrait également développer davantage le pouvoir d’achat des citoyens et accélérer la reprise de la demande intérieure.
Entre autres, la formation brute de capital fixe devrait poursuivre sa reprise, dans un contexte marqué par la baisse de l’inflation, des progrès dans le processus de restructuration de la dette extérieure, le décaissement de nouvelles tranches de prêts par le Fonds Monétaire International (FMI) et le lancement de plusieurs projets d’infrastructures par l’État ghanéen.
La faiblesse des exportations empêchera cependant une reprise économique plus vigoureuse cette année. Alors que les exportations des hydrocarbures devraient augmenter, une baisse de 12,8 % de la production de cacao effacera ces gains, précise le rapport.
Fitch Solutions note par ailleurs que la croissance continuera à s’accélérer en 2025, grâce à une baisse plus marquée de l’inflation, une plus grande stabilité du taux de change de la monnaie nationale et une hausse des investissements étrangers.
La devise nationale ghanéenne, le Ghana Cidi (GHC), a pourtant connu une dépréciation ces derniers mois par rapport au Dollar américain et le Francs CFA des pays de l’Union économique et monétaire Ouest-Africaine (UEMOA).
