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Interview : Cyrille Bado, un fervent défenseur de la cause des femmes au pays des hommes intègres

Cyrille Bado Cyrille Bado
Cyrille Bado, invité du magazine Ocean's News

L’Invité du 14e numéro du magazine Ocean’s News est un homme qui depuis près de (5 ans) milite pour le plein épanouissement de la femme africaine. Entrepreneur, conférencier motivateur burkinabè, c’est au Sud d’Aboisso, à environ 200 Km au sud de la capitale de la Côte d’Ivoire que Cyrille Bado voit le jour, le 10 novembre 1981.

Aîné d’une famille de huit (08) enfants, Cyrille Bado embrasse l’univers entrepreneurial en 2007 après ses études universitaires. Considéré aujourd’hui comme l’un des jeunes entrepreneurs à succès du Burkina, Cyrille est le fondateur de la structure de communication Armonik Vizion.

Depuis 2017, il a lancé le FAFEL, le Forum Africain des Femmes Leaders dont la mission est de célébrer le leadership de la femme africaine. Cet événement qui ne cesse de s’imposer au fil des années connaîtra sa 4e édition du 27 au 29 février 2020 à Abidjan, en Côte d’Ivoire. C’est avec un réel plaisir que nous sommes allés le trouver pour cette exclusive interview dans laquelle il a accepté nous parler du FAFEL 2020.

Cyrille Bado, entrepreneur ? Motivateur ? Où les deux à la fois ? Comment vous vous définissez ? 

Cyrille Bado : Bonjour Ocean’s News, merci pour cette lucarne que vous m’offrez. Avant tout propos, permettez-moi d’adresser mes vœux les meilleurs de santé, de paix et de prospérité à toutes et tous. Je souhaite que dans cette nouvelle décennie chaque jeune africain puisse tomber follement amoureux.se de son rêve. Que ce rêve lui prenne la main chaque jour de bonne heure et que chaque soir, il le tienne en éveil une heure de plus pour le bonheur de sa communauté et le rayonnement de l’Afrique.

Pour revenir à votre question, je dirai que je suis un créateur de possibilités. Je me définis d’ailleurs comme un Architecte du Possible. C’est donc pour être utile à ma communauté que j’ai choisi de me lancer dans l’entrepreneuriat en créant en 2010 l’agence Armonik Vizion. L’idéal que je poursuis est d’être utile à ma génération et à celle à venir. C’est sans doute ce qui justifie ma casquette de Conférencier Motivateur et Formateur.

En quoi consiste votre rôle de motivateur, quelle est votre cible ? 

Cyrille Bado : C’est un idéal, une mission de vie qui consiste à aider, contribuer à être un veilleur d’espoir pour ma communauté. Voyez-vous, nous vivons dans des sociétés en mal de repères, ou les gens sont paumés, perdent de plus en plus le nord si vous me permettez l’expression. Nombreux sont les jeunes de notre âge et surtout moins âgé que nous qui face à la dégénérescence des valeurs sociétales ne savent plus à quel saint se vouer. Hier, nous avions nos grands-parents pour nous conter la vie, nous inculquer les valeurs indispensables à une vie noble et utile à la communauté.

Mais de nos jours, ce n’est plus le cas. Certains parents n’ont plus le temps de mieux éduquer leurs enfants parce que préoccupés par ce qu’ils doivent leur léguer comme matériel en héritage… Conséquence, l’éducation des enfants est confiée à la télé, à internet, aux réseaux sociaux, à la rue… C’est donc pour palier à cela que je travaille sur un programme dénommé MotivAction Academy dans le but de partager, d’inspirer et de contribuer à l’éducation des plus jeunes grâce aux concours d’autres personnes, sur la nécessité pour nos jeunes frères et sœurs, de refuser le statuquo, de leur faire comprendre que peu importe ce qu’ils n’ont pas, ils sont capables de faire plus, d’être utiles, de créer et d’agir avec ce qu’ils ont, là où ils sont pour impacter leur communauté et être utiles à l’humanité.

Au Burkina, vous faites partie de ces jeunes entrepreneurs qui tirent leurs épingles du jeu. Votre force, vous la puisez où ? 

Cyrille Bado : C’est bien aimable à vous. Si une chose est certaine, c’est que Cyrille Bado est quelqu’un de très passionné de ce qu’il fait et dans ce qu’il fait. Je suis aussi un perfectionniste idéaliste. J’aime me lever chaque matin avec en point de mire la volonté d’être utile à ma famille, ma communauté, ma patrie, mon continent, bref d’être un créateur de possibilités pour le bien de l’humanité et chaque soir, je m’endors très rarement sans m’interroger sur l’utilité de ma journée. Je dois dire que je suis un optimiste-né. Oui, dans mes veines coule, je crois, l’optimisme (rire). 

Non pas un optimiste béa, mais plutôt celui qui s’inspire du paradoxe de Stockdale (Ndl : James Stockdale fut l’un des officiers les plus décorés de la Marine américaine. Il a été capturé pendant la guerre du Vietnam et a été détenu torturé pendant près de 8 ans) qui consiste à conserver une foi absolue dans une issue heureuse, de garder confiance quant à ses capacités à gagner, quelles que soient les difficultés, et, en même temps, affronter la plus brutale des réalités, quelle qu’elle soit. C’est pourquoi j’aime bien cette image qui me sert de boussole : si ma mère, au soir du mardi 10 novembre 1981 (date de ma naissance), avait dit, c’est trop dur, j’ai trop mal, je ne pousse plus, je peux vous assurer que nous n’aurions certainement pas cette conversation, parce que je ne serai pas en face de vous aujourd’hui, je ne serai pas né tout simplement. 

Cyrille Bado
Cyrille Bado

Cela pour dire que pour moi, l’adversité, la douleur, les peaux de bananes sur mon chemin ; loin d’être des obstacles, des motifs d’abandon, de renoncement à mes idéaux, à mes objectifs, sont plutôt une source de motivation, voire une confirmation que ma trajectoire est bonne. Je suis intimement et foncièrement convaincu que peu importe ce que vous faites ou qui vous êtes, si vous ne dérangez personne dans votre secteur d’activité, si vous n’êtes pas jalousé(e), si vous ne suscitez pas d’envie, de calomnie, etc. c’est que ce que vous faites ne compte pas, donc, vous non plus ne valez pas grand-chose dans la balance.

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Et si vous commencez par nous dresser votre parcours entrepreneurial, donnez-nous une idée de là où tout a commencé ? 

Cyrille Bado : Vous savez, mon histoire entrepreneuriale tire ses racines d’un fait tragique : le décès de ma tendre mère Monique le jeudi 08 octobre 2009. Pendant mon deuil, une pensée me taraudait l’esprit : Rendre hommage à maman. Mais bien plus que cela, je voulais que ce décès précoce de ma mère serve à quelque chose. 

Que mon histoire fut-elle tragique soit bénéfique à d’autres. Ne dit-on pas qu’à quelque chose malheur est bon ? D’ailleurs mon agence de communication porte son Nom. « Armonik Vizion » c’est Monique (le nom de ma défunte mère + Arts Graphique (je suis graphiste à la base) + Harmonie (la quintessence de son éducation. Elle nous disait toujours, d’être, de créer et de vivre en harmonie avec les autres). Ceci pour symboliser une « vision harmonieuse » de tout ce que nous faisons. 

Dans un de mes poèmes je dis ceci : « Maman, je suis le fruit de tes entrailles et Armonik Vizion est le fruit de tes funérailles. » Vous savez ma mère est décédée à peine la quarantaine d’âge entamée. En tant que fils, nous avons tendance à penser que nos parents sont immortels, ou du moins, nous espérons les voir mourir au soir d’une longue vie avec des cheveux blancs. Alors quand j’appris le décès de ma mère, je n’en revenais pas. C’est à ce moment que je compris que je n’avais pas suffisamment profité d’elle. C’est pourquoi j’ai créé Armonik Vizion avec pour vision d’être une agence dont les actions serviraient à sensibiliser les enfants que nous sommes sur la nécessité de prendre soin de nos parents d’où la naissance de notre premier évènement dénommé le « Weekend Spécial des Mères » en 2015 qui vise à honorer, magnifier et célébrer nos mères. Puis en 2017, notre second évènement dénommé le Forum Africain des Femmes Leaders » en abrégé FAFEL dont la vision est d’être la principale plateforme panafricaine de promotion et de valorisation du leadership féminin.

Parlez-nous d’Armonik Vizion, cette structure de communication à succès. 

Cyrille Bado : Armonik Vizion en abrégé AVI est une agence Conseil et Création de solutions de visibilité créée en novembre 2010, basée à Ouagadougou (Burkina Faso). Nous sommes spécialisés dans la Communication Visuelle (Création Graphique, Réalisation de contenus multimédias) mais aussi dans la Communication Évènementielle. L’agence se subdivise en 4 pôles essentiels : AVI CONSEIL, AVI CREAPUB, AVI EVENTS et AVI MEDIASTUDIO. Notre slogan : Voir plus loin, mieux, vous conseillez !

Quel serait le bilan à mi-parcours de la marche entrepreneuriale de Cyrille Bado s’il devait le dresser. Des regrets ? 

Cyrille Bado : Jamais de regrets. Beaucoup de leçons, mais pas de place pour les regrets. La vie est trop belle et bonne pour vivre de regrets. Ne pouvant rien faire qui puissent corriger nos actions d’hier, nous ne pouvons et ne devons que tâcher d’interroger notre passé, de l’écouter nous enseigner et de tirer leçons de nos erreurs afin de mieux corriger notre trajectoire. 

Le bilan à mi-parcours est encourageant. Je me rends compte que c’est maintenant que je commence, que les dix (10) années d’erreurs, de doutes, de tâtonnements, de peines qui meublent mon passé forgent mon présent. Ces dix (10) années ont fait de moi une personne plus mature, bardée de compétences et bien pétrie d’expériences pour faire de moi à travers AVI Group, durant les cinq (05) prochaines décennies, l’entreprise leader dans le Conseil et la Création de contenus de Promotion du Genre, de capacitation des Femmes et des Jeunes sur le Continent Africain et donc, reconnu à travers le monde.

Nous comprenons plus ou moins pourquoi, au-delà de votre casquette d’entrepreneur, vous êtes un fervent défenseur des droits des femmes. Mais dites-nous, qu’est-ce qui se cache réellement derrière ce combat ?

Cyrille Bado : Primo, je dirai que mon combat pour l’autonomisation socio-économique voire existentielle de la femme tient essentiellement à un devoir de redevabilité à une femme, qui, au péril de sa vie et de son confort, m’a fait don de la vie. Et cette femme, bien au-delà de celle dont je suis le fruit des entrailles, c’est aussi celle de qui vous êtes issu, celle dont sont issus toutes et tous celles et ceux qui lisent ceci… Deuxio, ce combat se justifie par le fait que si nous voulons que le monde se porte mieux, que les générations futures soient plus épanouies et utiles aux prochaines, il est plus qu’impérieux d’outiller et de valoriser la femme.

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Tertio, je dis que les violences faites aux femmes ont un visage masculin. Et c’est ce même visage masculin qui est l’auteur de la plupart des problèmes que subit le monde. Voyez-vous, un enfant qui naît et assiste longtemps aux pleurs et soupirs de sa mère est un candidat potentiel à la déchéance du monde. Par ailleurs, je pense aussi que si nous africains excellons dans la victimisation, de l’auto-sabotage, cela est sans doute dû aux faites que nombre d’entre nous avions vu nos mères le faire, face à un père trop féodal pour abuser de son autorité…. C’est pourquoi, il est urgent et capital d’œuvrer à mettre fin aux violences basées sur le genre.

Vous l’évoquiez il y a un instant. Dans l’élan de votre combat, vous lancez en 2017 le FAFEL un événement qui réunit depuis trois (03) années la créativité de la gent féminine africaine. Que devons-nous savoir de cet événement ? 

Cyrille Bado : Nous faisons tous le constat que de plus en plus, on parle de promotion du genre, d’autonomisation de la femme. C’est dire que l’humanité est de plus en plus consciente de l’impérieuse nécessité de composer avec sa part de féminité, longtemps tenue en marge, recluse. En témoigne le fait que d’énormes ressources financières sont mobilisées et mise à disposition par nos politiques aux fins d’autonomiser la femme. Alors, la vision du FAFEL, bien au-delà de sa version évènementielle, c’est d’être un programme de capacitation holistique de la femme africaine à travers nos 4 plateformes principales que sont :

  • Le Renforcement des Capacités de Penser et d’Agir des Femmes à travers les axes FORMELLES (Conférences – Master class – Ateliers de Formation) et INSPIRELLES (Coaching4her – Mentoring – Partages D’expériences) : Pour nous, toutes les femmes sont nées leaders en témoignent leur faculté naturelle et intrinsèque à la gestion de soi et des autres. Le plus important pour nous c’est d’aider la Femme à mieux orienter, conjuguer et concilier les deux pans de sa personnalité. Surtout dans un monde où elle doit, en plus d’assumer sa fonction intuitive d’amante, d’épouse et Mère (de femme au foyer) ; elle doit assurer celle de Créatrice, de Productrice de richesse, d’actrice à part entière, de développement.
  • Africain des Femmes Leaders et Actives) : Il s’agit de leur créer des espaces vitrines de promotion de leurs activités génératrices de revenus, de leurs entreprises. Et le FAPROCA (Festival Africain de Promotion Culturelle et Artistique) qui vise à promouvoir les talents artistiques des Femmes, la culture africaine.
  • – La Veille Socio-Sanitaire et Environnementale : Elle se décline autour de trois (03) cliniques que sont la Clinique Sanitaire Mobile, parce que nous sommes convaincus que le bien-être physique et psychologique est un préalable à la réalisation de tout projet, voire toute entreprise humaine ; la Clinique Juridique Mobile puisque l’autonomisation de la femme ne sera effective que si elle jouit pleinement de sa citoyenneté ; la Clinique Eco-Vert parce que la santé de la planète, la gestion d’un cadre de vie sain, l’énergie verte sont indispensables à la survie de notre espèce.
  • Les Awards du Leadership (Trophées FAFEL) : Ces Awards visent à récompenser les femmes au leadership inspirant et impactant. Ces femmes qui bravent l’adversité et les préjugés de toutes sortes pour se révéler comme des actrices incontournables de développement socio-économique du Continent. A travers ces Awards, nous voulons les encourager à faire plus et mieux aux fins d’insuffler l’émulation positive chez leurs sœurs et partant chez les générations à venir.
Cyrille Bado
Cyrille Bado

Parlant des Awards, quels sont les critères sur lesquels vous vous appuyez pour distinguer ces femmes leaders ? 

Cyrille Bado : Les Awards du Leadership Féminin (Trophées FAFEL) sont subdivisés en 3 catégories à savoir : Les Trophées d’honneur ; les Trophées du Mérite ; les Prix Spéciaux. Le principal critère est l’impact. Nous célébrons à travers ces Awards l’impact des actions et de la personnalité des lauréates dans leur communauté aux fins de susciter l’émulation positive pour leurs congénères et surtout pour les plus jeunes.

Après trois (03) éditions à Ouagadougou, pays qui a vu naître l’événement, pourquoi le choix de la Côte d’Ivoire pour abriter le FAFEL 2020 ?

Cyrille Bado : Le choix de la Côte d’Ivoire se justifie déjà pour sa proximité avec le Burkina Faso au travers des liens séculaires d’amitié et de fraternité qui lient ces deux pays qui rappelons-le à l’origine partageaient une même destinée. Deuxio, parce que la Côte d’Ivoire était le Pays invité d’honneur de l’édition 03 qui s’est tenue du 29 au 31 mars 2019. Et parce que la Première Femme Leader à avoir épousé la vision du FAFEL est ivoirienne et qui est d’ailleurs notre Ambassadrice FAFEL dans ce pays ; j’ai nommé la très charismatique et Chaleureuse Yolande Esther LIDAKONE que j’appelle affectueusement « Maman YO». Sans toutefois occulter que mon cordon ombilical y est enterré, plus précisément à Ehania V1, à 40 km d’Aboisso au Sud de la Côte d’Ivoire (rire).

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Dans quelques semaines, l’événement connaîtra sa 4e édition. Quatre (04) bonnes années à organiser un évènement qui s’impose aujourd’hui comme une vitrine des femmes leaders africaines sur le continent. Des difficultés rencontrées sur la voie de l’accomplissement ? 

Cyrille Bado : Effectivement, nous sommes à pied d’œuvre dans les préparatifs de l’édition 04 sous le Leadership de notre Ambassadrice FAFEL Côte d’Ivoire, Madame Yolande Esther Linda Koné, que je félicite au passage. Bien sûr que tout ne se passe pas comme on le souhaite parfois. Mais comme je l’ai dit plus haut, les difficultés ne manqueront jamais, mais lorsqu’on croit et qu’on est convaincu de ce que l’on fait, on perd moins de temps à spéculer, voire opiner sur les problèmes. Chaque jour est un défi et chaque défi une opportunité d’apprendre, de faire mieux, de grandir et de prouver sa valeur, de surtout confirmer la justesse de son combat, de sa vision.

Cette 4e édition se tiendra du 27 au 29 février 2020. Comment vont les préparatifs ; pouvez-vous affirmer que tout est fin prêt pour accueillir les participantes ? 

Cyrille Bado : Au moment où nous faisons cette interview, je peux vous rassurer et partant rassurer tous vos lecteurs et lectrices que le FAFEL 04 tiendra ses promesses. Nous avons la caution des plus hautes autorités ivoiriennes. Rappelons que cette édition est placée sous la présidence de Madame la Ministre de la Femme, de la Famille et de l’Enfant de Côte d’Ivoire, le Professeur BAKAYOKO-LY Ramata. Nous avons la confirmation d’éminentes personnalités telles que Catherine SAMBA-PANZA, Ex-Présidente de la République de Centrafrique, Charlotte MAYUMA KALA, Représentante Résidente de l’UA (Congo), Mme Euphrasie YAO KOUASSI (Conseillère Spéciale du Président Ivoirien, Titulaire de la Chaire UNESCO Eau Femme et Pouvoir de Décision, lauréate FAFEL OR 2019, Mme Mouna OSMAN ADEN, Ministre des Affaires sociales et des solidarités (Djibouti), etc. Nous aurons la participation des femmes leaders venant de plus de 20 pays d’Afrique, mais de la diaspora Africaine vivant en Europe et en Amérique… C’est un rendez-vous à vivre absolument.

À quoi devons-nous nous attendre lors de cette 4e édition du FAFEL ? Quels seront les grands axes ? 

Cyrille Bado : De grosses surprises vous attendent mesdames et messieurs, des innovations majeures. Le programme a été pensé, concocté des mains de maîtresses pour vous offrir une expérience unique et singulière. Déjà avec une thématique centrale qui porte sur « LE LEADERSHIP FEMININ ET PARTICIPATION AUX INSTANCES DE PRISES DE DECISIONS », vous aurez droit à des panels de hauts niveaux, des formations sur des thématiques tels que le Personnal Branding, l’Art Oratoire, la Confiance en Soi, etc. qui vous permettront de renforcer vos connaissances et compétences managériales et entrepreneuriales afin de mieux exprimer et manifester votre leadership. Vous aurez droit aussi à un espace marchand et promotionnel, une Soirée des Awards feutré, une Soirée INSPIR’Elles animée par des Femmes au leadership inspirant et impactant… sans oublier une excursion culturelle et touristique à la découverte des merveilles et délices de Côte d’Ivoire, etc.

Aujourd’hui, si l’on donnait l’opportunité à Cyrille Bado de faire un vœu, un seul qui se réaliserait, ce serait lequel ? 

Cyrille Bado : Mon vœu le plus cher est que cette décennie 2020-2030 marque le début ou la Femme est reconnue et traitée dignement, mais aussi et surtout la fin des Violences Basées sur le Genre. Mais pour que ce vœu se réalise, je prie que Dieu inspire toutes les femmes afin qu’à l’aune de leur Leadership, elles continuent d’offrir à la société leur Féminité, qui d’ailleurs reste le meilleur rempart dont l’humanité a besoin pour sa survie. Qu’en tant que porteuses de la destinée du monde, qu’elles soient ointes de la sagesse divine pour continuer d’assumer pleinement leurs rôles de leaders éclairées et responsables qui savent concilier leurs missions divines d’épouse, de mère avec celle de Gardienne de la morale, de veilleuse d’espoir et surtout d’Actrice incontournable et inconditionnelle au développement socioéconomique de nos sociétés, de l’humanité.

Cyrille Bado, merci du temps accordé au magazine Ocean’s News. Un message à lancer ? 

Cyrille Bado : Je voudrais avant tout vous réitérer mes sincères remerciements pour cette tribune que vous nous offrez à travers ma personne. Je vous félicite pour l’audace et la qualité de votre organe. Je remercie tous vos collaborateurs et souhaite longue et prospère vie à chacun. Je voudrais dire merci à toutes les femmes, nos sœurs, nos épouses et nos mères. Merci pour votre féminité qui adoucit et arrondit nos masculines attitudes au bénéfice de la Paix Sociale et de celle des cœurs. Je vous donne rendez-vous à Abidjan du 27 au 29 février prochain. 

Magazine panafricain

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