Le gouvernement togolais intensifie la lutte contre les médicaments vétérinaires falsifiés pour protéger les éleveurs et les consommateurs. L’annonce a été faite le mercredi 9 avril par le ministre d’État, en charge des ressources halieutiques, animales et de la réglementation de la transhumance, Yark Damehame.
Au Togo, les autorités renforcent la lutte contre les médicaments vétérinaires falsifiés, un fléau qui affaiblit les élevages et met en danger la sécurité des consommateurs. Le mercredi 9 avril 2025, le ministre d’État chargé des Ressources halieutiques, animales et de la Réglementation de la transhumance, Général Damehame Yark, a annoncé de nouvelles mesures sur tout le territoire.
Les autorités veulent stopper la circulation de produits non autorisés qui circulent dans les marchés et les zones hors contrôle. Ces substances nuisent à la santé des animaux. Elles font chuter la productivité et mettent la population en danger à travers des résidus toxiques dans la viande.
Les opérations s’appuient sur les forces de sécurité. Elles visent les points d’entrée du pays, les commerçants non déclarés et les réseaux parallèles. L’objectif est de nettoyer le circuit de distribution et d’assurer une meilleure protection des éleveurs.
Le ministre rappelle que la législation togolaise encadre strictement ces activités, notamment la Loi n°98-019 du 23 décembre 1998 relative à l’exercice de la profession vétérinaire et le Décret n°2012-015/PR réglementant la pharmacie vétérinaire au Togo. En vertu de ces textes, seuls les professionnels agréés peuvent manipuler et commercialiser ces produits sensibles.
Cette mobilisation veut garantir la solidité du secteur. L’élevage apporte une part importante à l’économie. Il a besoin de produits sûrs pour continuer à avancer.