Baobab ivoirien MV10 est la plateforme qui assure la production d’or noir du gisement en mer Baobab. Elle se prépare à entrer dans une nouvelle phase d’exploitation avec Drydocks World, une entreprise basée à Dubaï et spécialisée dans les services maritimes et offshore.
La plateforme pétrolière Baobab ivoirien MV10, située au large de la Côte d’Ivoire, bénéficie d’un programme de remise à neuf. Drydocks World, une entreprise basée à Dubaï, a obtenu un contrat pour prolonger son exploitation de 15 ans.
Drydocks World a annoncé, le lundi 24 mars 2025, son engagement dans la rénovation de l’installation. Le projet comprend le renouvellement de 1 000 tonnes d’acier, le revêtement de 250 000 mètres carrés de réservoirs et l’installation de 11 500 mètres de nouvelles conduites. Ces travaux visent à améliorer la structure et les performances de l’unité flottante de production, de stockage et de déchargement (FPSO).
L’entreprise prévoit aussi de moderniser les logements de l’équipage et d’intégrer de nouvelles technologies. L’objectif est d’optimiser l’efficacité et la fiabilité des opérations.
Le projet s’intègre effectivement dans le programme de réhabilitation et d’optimisation du site, indiqué par Vaalco Energy, l’une des entreprises exploitant le champ pétrolier Baobab MV10. Son lancement est prévu pour mai et devrait être mené selon un calendrier accéléré de huit mois. Le coût du projet n’a pas encore été communiqué par les parties concernées.
Avec une capacité de traitement de 70 000 barils de pétrole et 75 millions de pieds cubes de gaz par jour, l’extension de la production du champ Baobab consolidera la position du pays sur l’échiquier énergétique régional.
La Banque africaine de développement (BAD) estime que les investissements dans les infrastructures pétrolières, notamment pour le champ Baleine, contribueront à une croissance du PIB réel du pays estimée à 7 % en moyenne pour 2024-2025.